Il est revenu.

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Samedi 4 juillets.
17:49h

Je stressais totalement... ce matin je suis allée rapidement au carré Muslim ou j'ai pu enterrer Ihsan au côté de son frère et sa soeur, malheureusement il ne figurera pas dans notre livret de famille, mais on ne l'oubliera pas.

Je suis actuellement au l'aéroport, avec mon bébés nous attendons leur papa...
Après ma phrase d'hier, belle maman et mes belles sœurs sont parti pour me laisser en paix Al Hamdulilah, plus tard, dans la soirée, elle m'a appelé, pour prendre de mes nouvelles.

J'aperçois enfin mon mari, avec sa petite valise, w'Allah il est encore plus beau subhanAllah.

Il sort sont téléphone, sûrement pour m'appeler, je klaxonne, il cherche d'ou vient les klaxon, quand il vois sa voiture, mdrrrr sa BM il s'approche.

Il mets sa valise dans le coffre, et ouvre ma portière.

« Salam Aleykum. Y'Allah, sont visage il dégage une lumière subhanAllah.
- Aleykum Salam.. je détourne le regard. J'suis trop gêné.
- Pourquoi t'a pris ma voiture ?
- T'allais l'a reconnaître, plus facilement.
- Va, sur le siège passager, je conduis.
- Hmm.. ça m'arrange, il sera concentré sur la route et il me regardera pas. Je passe côté passé, il rentre dans la voiture. Et démarre.
- Qu'est-ce que t'a ? Demande t'il, au feu rouge.
- Rien... Pourquoi ?
- T'es mignonne, quand t'es timide. Je sens son regard sur moi.
- *rire* Tu peux arrêter, de me regarder.
- Non, Tu peux me regarder quand tu parle, aussi. Je glousse. Le feu passe au vert et il repart »

Mdrrrrr j'ai crut j'allais m'évanouir, tellement j'étais timide, mon cœur battait la chamade, j'essayais de faire le vide dans mon esprit, je regardais le paysage.

18:35h

Nous arrivons enfin chez nous, Ismaïl prend les cosy et laisse sa valise dans le coffre.

Ses fils dormaient ils étaient trop fatigués, ils avaient fait une nuit blanche,

Il les couche dans leurs chambre à l'étage.
Quand à moi, j'étais trop gêné face au lui, il m'impressionne, son visage m'a l'air dur, ce qui me déstabilise, et ses sourcils broussailleux n'arrange rien !

Même ses cheveux on pousser, ils lui tombe jusqu'au lobe...

Il redescend, et s'arrête, je sens sont regard sur moi, mais je refuse de le regarder,
Je me précipite dans notre chambre, je retire mon jilbeb, Ismail rentre.

« Je te mets mal à l'aise ? Demande t'il.
- Oui.
- *rire* T'es un phénomène, tu ne me disais pas ça au téléphone.
- Mais... je cache mon visage, de honte. J'suis trop gêné.. Il rigole, je l'entends s'approcher de moi, je sens ses bras qui m'enlace, la chaleur de son corps m'avais manquer. J'enfuis mon visage dans le creux de son épaule. Je t'aime.
- *rire* Regarde moi. Je lève la tête, son regard croise le mien.
- T'es encore plus beau MashaAllah, Allahû youkhalik.
- Amîn.
- T'a bien foncé, on a la même couleur.
- *rire* Tu mens, j'ai pas t'a couleur, toi même t'a bronzé.
- C'est faux, je sortais pas.
- Ah ouais ?
- Ouais, sans toi, la vie elle perd de sa saveur, wAllah.
- *rire* T'es amoureuse.
- De toi.
- Je suis encore plus amoureux, de toi, j'espère qu'on sera réunis dans l'au-delà, Bi idhniLlah.
- Hmm, tu m'a trop manqué. Il m'embrasse le front.
- T'es sûr ? Avec sa main droite il me caresse la joue.
- Hmmm. Je le regarde intensément, puis je m'arrête sur bouche. Bisous ?
- On se mari ?
- Mdrrr tu perd la mémoire ? Hamdulilah on l'est déjà.
- *rire* Je parle de nous marier, à la mairie.
- Vraiment ?
- Oui.
- On va déposer un dossier ?
- *rire* Déjà fait, on pourra fixé la date InshaAllah, le 15.
- Je t'aime ! »

LES BATTEMENTS DE MON CŒUR. -HafsatouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant