«Tout allait bien et il a fallut que cette grosse prune violette débarque pour foutre le bordel.»
Évie et Colin et leur famille ont reprit leur vies tranquilles. La routine s'est de nouveau installée. Aucune menace à l'horizon pour assombrir leur b...
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L'incompréhension. Le doute. C'était ce qui occupait principalement mon esprit à ce moment là. Après cette explosion, la petite forêt fut plongée dans le silence le plus total. Ni Colin, ni moi, n'osions parler, de peur de briser ce silence mortuaire.
La pierre de l'esprit venait probablement d'être détruite. Mais rien ne nous garantissait que c'était le cas. Et à vrai dire je ne voulais pas y penser. Et pour cause, si la pierre était détruite, celui qui la détenait l'étais sûrement aussi...
Vision. La première personne avec qui j'ai fais connaissance (après mon père), quand j'ai débarqué à New York, il y a bientôt deux ans de ça. Mon premier ami. Qui m'a fait découvrir ce monde de super-héro, qui est resté près de moi les jours et les soirs où j'étais seule. Quand il n'y avait personne à la maison, quand Colin était au MIT, Tony et Pepper bien trop occupés avec leurs métiers. Qui m'a remonté le moral en me racontant des anecdotes sur cette troupe de tarés que sont les Avengers...
Sentant les larmes venir, je chassais cette idée. Ce n'étais pas le moment de se laisser abattre. Mais c'était bien plus facile à dire qu'à faire. J'avais l'impression que plus le temps passait plus je perdais mon courage, l'envie de venger ceux que j'aime. J'avais l'impression de redevenir la petite Évie de l'ombre, invisible que j'étais en France, et qui se plaisait bien ainsi. Je me deçevais tellement.
Depuis l'endroit où nous nous trouvions, nous ne pouvions pas voir se qu'il se passait. Quelques instants plus tôt, nous nous réferiions principalement aux bruits, mais avec ce silence, cette tâche devenait tout de suite plus complexe.
Par ailleurs, il nous était toujours impossible de bouger, comme pris dans des filets invisibles. Je commençais à sentir mes membres se tétanisés. Le temps devenait très long, et je ne savais pas depuis combien de temps nous attendions ici, ni le temps qu'il nous resterait à attendre.
Et dans l'attente toute mes pensées étaient tournée vers Vision. C'était comme un conflit intérieur, je n'arrivais pas à avoir une seule pensée réaliste. Je regardais Colin, il avait l'air serein et concentré. À vrai dire je l'enviais beaucoup. Mais j'avais besoin de lui en parler, brisant ce silence.
_ Colin... tu crois que...?
_ N'y penses pas Évie.
J'aimerais bien. L'ennui c'était que je n'y arrivais pas. Impossible.
_ Comment tu fais pour rester aussi calme? Demandais-je.
Il se tourna vers moi, me lançant un regard rempli de compassion.
_ Il faut faire le vide et ne capter que les pensées positives, je sais que c'est difficile, mais je sais aussi que tu peux y arriver.
En temps normal oui. Je sais que j'aurais pu y arriver.
_ Je sais, je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi.
_ Tu as passé un certain temps avec ce Thanos de malheur, et crois-le ou pas, je suis sur qu'il y a une raison entre ça et ton état. Je ne sais pas ce qu'il a pu te dire ou faire, mais je sais que tu es capable de passer au dessus de ça. Il faut que tu retrouves ta motivation.