༺ Chapitre 26 ༻

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Allan

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Allan.

Le visage d'Allan apparut en face de moi lorsque la porte s'ouvrit. Mon cœur qui battait déjà la chamade, se mit à battre encore plus fort, c'était comme s'il allait sortir de ma poitrine.

Je m'attendais à voir ma mère arriver derrière lui, pour voir qui étais là, mais la maison semblait vide et silencieuse. Peut-être était-elle de sortie, je l'espérais de tout cœur.

Je continuais à jeter des regards derrière Allan, pour apercevoir ma mère désespérément.

_ Elle n'est pas là...

Mon cœur se serra. Ce furent les premiers mots prononcés par Allan depuis mon arrivée, et ils résonnaient dans ma tête sans arrêt.

_ Et elle va revenir bientôt? Tentais-je.

Les yeux d'Allan en disaient long, ils avaient l'air si tristes, tout comme son visage, si fatigué, comme s'il n'avait pas dormi depuis des jours.

_ Elle ne reviendra pas Évie...

Allan baissa la tête. Il ne me fallu pas plus de temps pour comprendre. Ma mère était une des victimes de ce dégénéré violet. Des larmes coulèrent le long de mes joues. Je vivais un cauchemar. Tout ce que je redoutais c'était produit.

Allan m'attira vers lui et me prit dans ses bras, dans lesquels j'éclatai en sanglots.

_ Je suis désolé Évie, murmura Allan.

Ce geste affectueux, je l'aurais sans doute repoussé il y a quelques temps, de cet homme que je haïssais lorsque ma mère nous l'avais présenté, mais Allan avait changé et ce geste était aujourd'hui le bienvenu, aux vues des circonstances. Allan était la seule figure paternelle que j'avais pour l'instant, et j'avais besoin d'un père dans ces moments difficiles.

Allan et moi n'avions jamais eu une relation facile. Et pour cause, lorsqu'il a débarqué dans nos vies, il ne faisait que parler de lui, de sa vie, il parraissait si fier de lui. Et moi j'avais toujours refusé l'idée d'avoir un beau-père. Et pourtant, à cette époque là, je ne connaissais même pas le mien. Nous étions opposé en tout point, alors forcément la communication et l'entente étaient difficiles, mais avec le temps nous avons tous changé et c'était beaucoup plus facile aujourd'hui.

*   *   *

Après deux heures et demi, passées à pleurer dans les bras d'Allan, je m'étais un peu calmée, les sanglots et les larmes avaient cessé. Nous étions installés dans le canapé, il m'avait préparé un chocolat chaud, un fort symbole de réconfort, mais ce n'était qu'un symbole, le chocolat ne changeait rien à la douleur.

_ Comment ça s'est passé? Demandais-je soudainement.

_ Je ne sais pas si c'est une bonne idée de te raconter ça Évie.

𝐋𝐄 𝐅𝐑𝐄𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐄𝐔𝐑 𝐒𝐓𝐀𝐑𝐊 [𝚃𝚘𝚖𝚎 𝟸]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant