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Zérah m'appelle pour la rejoindre aux toilettes des filles

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Zérah m'appelle pour la rejoindre aux toilettes des filles. Je ne sais pas ce qu'elle veut encore, à m'envoyer dix fois « urgence » par message. En prenant tout mon temps, buvant ma brique de jus d'orange, je suis interrompue par une fille sortant des toilettes qui se casse la gueule en plein milieu du couloir. Zérah sort de cette porte avec Alexandra rigolant de cette scène.

— Qu'est-ce que vous faite ?

— Te voilà enfin, râle cette blonde.

La fille au sol se relève difficilement. Je déteste quand elles font ça, je les ais trop protégé avec leurs manigances. Elle a rien fait j'imagine. Je regarde Zérah en demandant de la tête ce qu'elle est entrain de faire.

— Elle a rendu en retard mon devoir et en plus je me suis tapé une mauvaise note.

La fin de sa phrase se termine, son pied marche sur l'épaule de la brune par terre. Alexandra se fou de sa gueule quand elle voit la fille se faire plaqué au sol.

— Zérah ! je hausse légèrement la voix. Arrête.

— Dit lui. Si elle faisait un effort pour m'obtenir de bonne note, dit-elle hautainement. C'est tout ce qu'elle mérite, c'est une merde.

Je roule des yeux. Je ne comprends pas sa réaction. La merde c'est elle, sinon elle n'aurais pas besoin de faire tout ça. Quelle perte de temps. Elle ne réfléchit même pas avant d'agir, pas étonnant qu'elle n'est pas de bonne note.

— Toi aussi. Tu fais aucun effort. Si tu utilisais ton cerveau peut-être que tu aurais pas besoin de t'acharner sur elle.

Elle enlève son pied d'elle. Ne baisse pas son regard de moi offensé par mes paroles. 

— Tu l'as défends ?

— Je disais juste que tu pouvais faire de ton mieux.

— Tu dis ça parce que tu as une place sécurisé avec ta mère, alors tu te permets de tout faire.

Je ne cache pas que sa phrase me fait rire. Elle pense gagner quoi en parlant de Maléfique ? Zérah sait que je déteste quand on parle d'elle. Elle veut beaucoup trop jouer, je n'aime pas ça.

— Je me permets pas de marcher sur les gens ici.

— Ferme ta gueule ! Aide-moi. Pourquoi tu fais la dur ? Crit-elle d'une voix stridente.

Zérah attrape le bras de la victime, la secoue dans tous les sens en la levant puis la ramenant jusqu'à moi. La blondasse attrape ma brique de jus d'orange et le verse sur la fille. Pauvre enfant qui ne s'est pas se défendre. La situation ne me fait ni chaud ni froid, je sais pas ce que Zérah attend de moi à pars l'aider dans ses conneries. D'autre lycéen filme, passe devant nous.

— C'était ça que tu devais faire. Tu te dégonfles !

Je soupire longuement.

— Tu as fais le travail à ma place.

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