Une autre journée à devoir voir toutes c'est têtes épuisante. Je n'ai pas dormi de la nuit surtout après ce que l'autre m'ait dit : que je ne valais rien au yeux des autres. Tout le monde se met en cercle dans le grand hall du lycée. Je passe donc entre les gens, j'arrive près de Madison qui me remarque.
— Qu'est-ce que tu fais là ? Dit-elle en bégayant.
Elle craint presque de me voir en face d'elle, pourtant je n'ai rien fait.
— Elle est là ! Hurle la voix de Eddie en se moquant presque.
Je pousse un autre étudiant devant moi pour savoir ce qui se traçasse et je vois quatre tableaux exposés dont un. Un chien, un husky sur une chaise devant une table gravé : Jelena. Signé Blake. Il a osé. Je m'empare du tableau avant de taper mon meilleur marathon jusqu'à la salle d'art. Dès le matin il veut me faire courir, mauvaise idée. Je pousse les gens de mon chemin sans réfléchir. Je crois même avoir bousculé le directeur, ça ne m'inquiète pas tant que ça. Arrivant, Blake assit sur le tabouret, il peint encore.
— Tu as aimé mon cadeau ?
Puis il a le culot de rajouter une couche comme sa putain de peinture.
— Un cadeau ?
Je détruit son tableau en morceau contre le coin d'une table, jusqu'à ce qu'on ne le reconnaisse plus. Il a l'air choqué mais s'y attendait quand même.
— Dommage, j'avais mis tout mon cœur pour le faire.
Puis il se focalise sur sa toile. Arrrgh il me tape sur les nerfs. Que faire pour l'humilier aussi, Jelena réfléchit ! Réfléchit bon sang !
— Mademoiselle Diaz ! Crie le directeur me faisant sursauter.
— Eh merde.
— Dans mon bureau ! Ajout-il.
Éric se réjouit bien de ce moment, il a intérêt parce que quand ça sera son tour il va pleurer. Il se lève posant les pinceaux dans le verre remplis d'eau.
— Mademoiselle Diaz ! Suivez-moi !
— J'arrive, je dis sur une moue.
Il veut que je me fasse virer c'est clair. JE LE DÉTESTE. Nous faisons le tour pour aller dans son bureau, le proviseur semble de très mauvaise humeur.
— Vous allez me coller ? Je râle.
— Je vais appeler votre mère.
— Vous devez être fan d'elle pour l'appeler tout le temps.
Il se retourne face à moi, les rides qui apparaissent exprime sa grande colère.
— Parce que sa fille dégrade le matériel scolaire et persécute les élèves.
— Je ne suis pas la seule à le faire !
Un mouvement d'élèves commencent à hurler en bas. Une femme coure dans notre direction dans tous ses états. Je la dévisage de haut en bas sans le faire exprès. Je suis juste impatiente, le fait qu'elle nous interrompt me dérange un peut.
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DERRIÈRE NOS MASQUES
Romance[ EN RÉÉCRITURE] À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...