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L'ambiance dans la voiture est froide depuis que nous avons quitté la maison

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L'ambiance dans la voiture est froide depuis que nous avons quitté la maison. Je suis en rogne contre elle qui m'a laissé dormir alors qu'on va être en retard. En plus je me suis mal levé de cette foutue sieste. Je n'ai pas trouvé le sommeil, dormir maintenant allait encore plus me fatigué que autre chose. Je serre le volant entre mes mains et me concentre pour ne pas taper une voiture par manque de vigilance.

— Descends moi là.

Je ne fais pas gaffe à son ordre et continue. Le lycée est pas loin de nous, pourquoi la faire descendre là.

— Tu as oublié de te laver les oreilles ce matin ?

Je soupire agacé.

— Pourquoi tu veux descendre ?

— Parce que les cafards au lycée vont se poser des questions si je sors de la même voiture que toi.

Mes lèvres s'étirent, amusé.

— Tu aimes pas l'idée qu'ils croient que tu es une des salopes venu dans mon lit ?

— Tout à fait, avoue-t-elle.

Je hoche la tête et me réjouis de ce que pourrait penser les « cafards » du lycée. Irene me lâcherait peut-être si elle sait que Jelena était chez moi hier soir.

— Arrête la voiture, dit-elle avec un peu plus d'autorité.

Le lycée apparaît dans notre champ de vision, quelques lycéens nous dévisage déjà.

— Nous sommes en retard, personne ne nous verra. À pars eux.

Je montre de la tête les quelques personnes. Elle croise les bras toujours en rogne. Je me gard à côté de sa voiture, à peine la voiture s'arrête qu'elle se précipite comme une folle à sortir de ma caisse. J'éteins le moteur et m'extirpe aussi. Je la vois entrain de chercher ces clés dans son sac de vêtements, en panique, elle fouille et ne trouve rien. Cette conne ouvre la porte de sa voiture en espérant pouvoir l'ouvrir. Je sors de ma poche ces clés et appuie sur le bouton qui ouvre sa voiture.

— Tient.

Elle se tourne à moitié vers cette moi en râlant. Je lui lance les clés qu'elle a le réflexe de rattraper.  Elle rentre vitre dans sa bagnole et d'après ce que je vois elle attrape son sac. Je lève les yeux au ciel. Tout ça pour cette merde. Je range les mains dans mes poches à cause du froid. La tignasse blonde de Zérah débarque devant nous.

— Vous sortez de la même voiture ?

Je lance un œil à Jelena qui s'est arrêté de faire tout mouvement au son de la voix de son ennemie. Lentement elle sort de sa voiture avec son sac à la main. Elle referme la porte sans quitter la blonde du regard. Son visage est devenu froid et vide d'émotion. Elle la déteste tant que ça, c'est marrant.

— Oui, je la devance.

Un petite rire s'échappe entre ses dents tout comme la blonde qui pouffe un rire aiguë. 

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