[ EN RÉÉCRITURE]
À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...
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Archer m'a donné rendez-vous au même endroit que la dernière fois. En arrivant, il la tête plongé dans des feuilles avec un café à la main. Je sais pas si je dois lui faire confiance. Il était très convaincant l'autre jours mais la comédie n'est pas une option non plus. C'est un homme qui a été formé pour me suivre. Elizabeth ne loupe jamais sa cible. Je m'installe en face de lui. Celui-ci me sourit et pose son café.
— Tout va bien ? m'interroge-t-il incertain.
— Je suis exclue du lycée pendant un mois.
— Je suis au courant.
Je lève un sourcil.
— Et comment ?
Il replonge dans ces documents.
— C'est une information que tout le monde peut avoir.
J'ai pas pris le temps de regarder les réseaux sociaux pour vérifier. La nouvelle c'est vite répandu j'imagine.
— Pourquoi tu m'as appelé ?
Il pose enfin son attention sur moi. De son petit sac il me sort une pochette transparente.
— UNTALE.
Ayant du mal à le suivre j'ouvre sa petite pochette transparente qui m'offre un portfolio.
— C'est une agence qui recrute des artistes et plus précisément sur la photographie et le dessin, ajoute-t-il.
J'ai déjà entendu parlé, il me semble que Ethan mon cousin m'en parlé.
— Ce n'est pas une agence de mannequina ?
— Aussi. Regarde ce que je t'ai préparé, ça pourrait te plaire.
Je hoche de la tête.
— Ta mère voulait que je te fasse entrée dans une grande école de commerce et de vente.
— Pourquoi tu ne le fais pas ?
— Parce que tu ne me l'as pas demandée.
Il me sourit chaleureusement.
— En te recrutant, ma mère voulait que je devienne quoi ?
— Mmh... Elle ne m'a pas précisé. Seulement que tu persévères dans le luxe et la richesse.
Cela ne me surprend même pas.
— Et pourquoi tu as choisis de continuer malgré que m'a mère t'es donné l'ordre de (j'imite les guillemets) me remettre sur le droit chemin.
— J'ai refusé mais... j'avais de la peine pour toi.
Un petite rire s'échappe de ma bouche.
— De la peine ?
— Oui. Je voulais pas être quelqu'un qui contrôlait la vie d'une ado sans son accord. Mais si je le fais pas, quelqu'un le fera à ma place. Quelqu'un d'autre que moi va te forcer ou te manipuler pour devenir quelqu'un que tu ne veux pas.