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Encore une putain de journée, à vivre

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Encore une putain de journée, à vivre.

J'en ai marre, je veux dormir toute la journée comme les autres week-ends. Sauf que Cameron et Joe on insisté pour aller faire du basket ce matin donc je me bouge comme je peux. J'attrape un jogging bleu et enfile le pull assortie par dessus mon tee-shirt noir. J'ouvre mes rideaux pour laisser le soleil me réveiller mais cela me défonce les yeux alors je referme vite. Je souffle déjà fatigué de m'être préparé.

J'essaie d'avaler quelque chose pour ne pas courir le ventre vide et m'enfile une boisson énergisante. Je vais en avoir besoin. Je passe une main dans mes cheveux, abattue par cette ambiance trop calme et lourd dans la baraque. Que je vive seul ou avec mon père, rien ne change, la solitude rôde toujours prêt de moi...

Je prends une veste légère, attrape mes clés qui traîne sur la petite table du salon et fonce dans ma caisse.

Je ne sais pas pourquoi je continue à faire tout ce que j'aime alors que je n'éprouve plus aucun intérêt. Peut-être parce que c'est le meilleure échappatoire mais j'ai l'impression que ça ne marche plus. Depuis quand je me sens comme une merde ? Je me demande toujours quand tout ce merdier a commencé. La vie continue de me mettre des sales coup et personne ne voit à quel point je suis fatigué. 

Fait chier ! Ça recommence !

Mon pied appuis sur le frein au dernier moment pour éviter le pire. Une voiture me klaxonne avant de foncer. Encore une erreur d'inattention, putain de merde. Je ferme les yeux quelques secondes reprenant mes esprits puis fonce vers le lieu de rendez-vous des garçons.

Je tape des accolades à tout le monde puis Mathis vient vers moi.

— Mec est-ce que tu as pris le ballon ?

Je plisse les yeux perplexe.

— Le ballon ?

— C'était toi qui devait le prendre !

Merde. J'ai oublié.

— Désolé je savais pas que c'était moi qui devait le prendre. C'est pas grave j'en ai toujours un dans mon coffre.

— Bon ça va !

Je vais chercher l'objet en question. Nous faisons un échauffement avant de commencer à s'entraîner sérieusement car très prochainement nous avons un match. Un match où je ne pourrais pas jouer à part si ils ont vraiment besoin de moi. Tout ça parce que je me suis foutue dans une merde d'histoire de fille. Heureusement que le coach a négocié avec le directeur, au moins que je reste dans les gradins. Cameron m'attrape et me montre du doigts une direction. Je regarde le point qu'il me désigne et je remarque la petite Irene. Elle me tape sur les nerfs celle là.

— Comment elle sait qu'on est venu s'entraîner ici ?

— Tu sais comment sont les meufs.

— Psychopathe, je lâche a voix basse.

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