[ EN RÉÉCRITURE]
À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...
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Je pousse la portant sachant que je vais retrouver une tête de con. J'entre comme d'habitude, il ne me jette jamais un regard. Il a des écouteurs dans les oreilles quand il peint quelque chose de rapide sur sa petite toile. Je ne fais pas plus attention et commence à sortir le balaie du placard. Soudain, un bruit de verre se brise m'obligeant à me retourner. Puis des cassement s'enchaînent rapidement, Blake était entrain de tout casser autour de lui et de mettre de la peinture sur les murs, le sol et sur la fenêtre. Son chevalet bascule en arrière avec son œuvre. J'ai à peine eu le temps d'intervenir que tout est déjà en vrac. Il enlève ses écouteurs et balance son portable loin dans la classe.
— Qu'est-ce qui te prend de tout jeter comme ça ? Comment on va nettoyer ?! je dis en m'énervant.
Ses yeux meurtrier encre dans les miens, je peux ressentir la rage et la colère entrain de le submerger. Il va vraiment pas bien il a un problème psychologique ou quoi ce mec ? Il s'avance dangereusement de moi, toujours ce regard noir qui ne cesse de me foudroyer. Je fais un pas en arrière ayant le pressentiment qu'il va s'en prendre à moi. Arrivé près de moi je vois ses pupilles dilaté, il me contourne, tout à coup Blake se met dans état dont je ne le reconnais pas. Comme un fou furieux il tape des coups de poing dans le mur crachant des insultes et je ne sais quoi difficile à comprendre.
— À CAUSE DE TOI ! TOI ! VOUS ! TOUT LE MONDE !
Il est complètement taré de perdre le contrôle comme ça. Ne réfléchissant pas plus j'attrape son bras alors qu'il lutte et continue de frapper le mur en béton. Ses phalanges sont entrain de saigner. Accroché à son bras, il me balance tout les sens.
— JE VOUS DÉTESTE ! ARRRRRH, hurle-t-il de toute son âme.
J'aperçois des larmes et de la douleur dans ses yeux mouillés. Je n'avais jamais, mais jamais vu ça chez lui et j'ignore la raison qui le fait sentir comme ça. Il fait un mouvement en arrière pour me dégager, l'élan qu'il a pris et si fort que je retombe sur les fesses et il jette le tabouret contre le mur. Puis il se remet à taper le mur de façon violente et impressionnante, j'ai peur de voir sa main se casser. Il a l'air incontrôlable que mon rythme cardiaque s'accélère, il est effrayant. Si je ne fais rien je vais vraiment voir des doigts casser et je n'ai pas envie d'assister à ça. Je me relève en vitesse et attrape son poignet.
— Blake arrête tu vas te casser la main si tu continue, j'essaie de l'arrêter une nouvelle fois.
Je vois du sang couler de sa main qui rougit et le mur taché. L'inquiétude me prend le dessus, qui agirait de cette manière à part la colère qui parle. Je ne sais comment je me retrouve contre le mur, face à Blake la respiration saccadée, le visage... je bug... son visage est remplis d'une tristesse profonde quand il me regarde. L'alcool empeste et ses yeux rouge sont éclater. Doucement je tente :
— Tu as bu ?
— Pousse-toi, gueule-t-il.
Sa voix froide et ferme, me fait presque trembler. Un sentiment que je ne ressens jamais devant personne.