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Les gens me jugent et chuchote lors de mon arrivée

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Les gens me jugent et chuchote lors de mon arrivée. Si l'un d'entre eux continue à me fixer je vais en trucider un avec plaisir. Juste parce que la mère de Zérah est venue écrire sur le mur que j'étais une harceleuse pour que sa fille revienne parmi les trouillards ici. Quand elle est venu me voir j'ai vu une bombe rouge dans son sac et bizarrement je suis resté longtemps pour voir si elle allait faire quelque chose mais rien. Tout le week-end j'ai demandé à un esclave de Elizabeth de surveiller le lycée, au cas où elle se pointerait. Ce matin à trois heure du matin elle s'est pointé pour taguer mon nom sur le grand mur du lycée, la honte. Elle n'a pas pris soin de cacher l'arme du crime.

Je vais dans la poubelle et je retrouve un sac en plastique où se trouve la bombe en question. Je me dirige vers le casier de Zérah sans hésitation. Je scotch la bombe sous les regards interrogateur des autres étudiants. Ensuite, toute souriante je vais dans la salle d'art.

Le con maudit est encore entrain de peindre. J'aurai du le défoncer au judo, qu'est-ce qui m'a bien empêché ?

Je repense à sa main qui caresse ma joue, je frissonne, ça me répugne. Comment j'ai pu le laisser me toucher de cette manière !

— C'est mon pull, m'adresse l'autre idiot.

J'ai oublié de lui rendre et comme j'avais froid, je l'ai mis.

— Oui c'est le tien.

Il continue de peindre je ne sais quoi encore. Il ne s'arrêtera pas de peindre à ce que je vois. Comme tous les soirs c'est moi qui commence à faire la plus grosse tâche. Je prends mon temps pour l'attendre, je veux pas tout faire, hors de question. Les lycéens s'en vont car le lycée ferme et donc on se retrouve toujours seul.

Soudain, une voix d'une petite fille pleure. Le son résonne dans tout le couloir jusqu'à mes souvenirs. Une scène que mon cœur ravive. Lorsque j'étais à l'hôpital, Elizabeth et moi étions assis côte à côte. Je me souviens de son sourire pour cacher tous les doutes, mais je savais que quelque chose n'allait pas. Nous étions venu avec Sophie et sa mère et elles étaient partie dans une autre pièce pendant que nous attendons dans le couloir.

Les gens habillés d'une tenue particulière, tout en blanc ou tout en bleu. Les bip qui sonnaient à chaque bout de couloir. Le monde qui venaient et qui partaient, entre ceux qui couraient et marchaient comme si il n'avait plus d'âme. Elizabeth feuilletait un magazine, moi toutes les cinq secondes je lui demandais où était Sophie. C'était la première fois qu'elle ne s'énervait pas quand je lui posais autant de questions, surtout que c'était la même. Soudainement, j'avais entendu les pleures de Sophie qui réclamait sa mère en permanence. Elizabeth referme le magazine puis le pose, inquiète par ma meilleure amie qui souffrait pour je ne sais quel raison. Naïve je demandais pourquoi elle pleurait tant et que je devais la voir.

Ce souvenir qui revient à chaque fois que j'entends un enfant qui pleure. D'ailleurs je quand je me pose la question de quand était la dernière fois, où ma mère m'avait prise dans ses bras, c'était dans le couloir de l'hôpital. Elle me serrait, avec la peur de me perdre, son cœur qui battait fort, tellement fort que je lui avais fait remarquer. Elle m'a caressé les cheveux et m'a dit d'une voix déraillante "Sophie va revenir jouer à la maison ma puce, elle va revenir " "On pourra manger une glace ensemble" . Son téléphone a sonné puis elle m'a prise par la main vers l'ascenseur. Je n'ai jamais réalisé étant petite que c'était la dernière fois que j'allais jouer avec Sophie. Je ne me suis jamais dit au moment de la fermeture des portes que Elizabeth n'allait plus me prendre contre elle.

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