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L'odeur du dîner me fait vite changer l'esprit, car ce que j'allais manger allé être extrêmement bon

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L'odeur du dîner me fait vite changer l'esprit, car ce que j'allais manger allé être extrêmement bon. J'en avais jamais mangé avant, je crois que c'est un repas français. Je déguste son repas sans entamer de discussion.

— Tu aimes bien ?

Je secoue négativement de la tête, ce qui lui provoque un rire.

— C'est parce que tu as mal épluché les pommes de terre, ajout-il content de sa connerie.

— Où tu as appris à cuisiner ?

— Je suis seul, je dois bien me faire à manger.

Il a l'air aussi de déguster son assiette.

— Je suis seul chez moi et je ne cuisine même pas, je murmure presque triste.

Eric remarque ma petite tristesse dont il fait abstraction. Il boit une gorgé d'eau pendant que moi je tripote les restes de mon assiette. J'ai beaucoup trop mangé, mon ventre va exploser. Le téléphone de Eric, posé sur la table sonne. Il le saisit et décroche en me regardant.

— Oui...Nous sommes entrain de dîner et elle a mangé toute l'assiette que je lui ai préparé...

Je comprends que c'est mon frère. 

— Chez moi ? dit-il étonné... Non ça ne me dérange pas... Promis je ne l'étoufferai pas... Je ne sais pas si elle serait d'accord...

Il appuie sur le haut-parleur pour que j'entende.

— Tu m'entends Jelena ?

— Tu rentres quand ? je questionne en râlant.

— Je vais pas pouvoir rentrer.

Super ! J'arrache le téléphone de sa main, furieuse. Il me lance un regard assassin que je ne calcule pas.

— Tu as dis que tu allais rentrer ! le ton de ma voix monte d'un cran.

— Si je dis à Blake de te conduire à la résidence, j'ai bien peur que la nuit soit longue pour maman et toi. Tu passeras la nuit chez Blake.

Je regarde Eric en face de moi qui me sourit de toute ses dents, malicieux.

— Hors de question ! Je préfère rentrer chez moi !

— Je ne te laisserai pas seul, continue-t-il sur un ton calme.

— C'est déjà assez de le voir, je peux plus m'encadrer sa tête. En plus ça maison me fait peur.

En espérant que mon rôle de victime marche. Je croise les doigts sous la table.

— Arrête, ça ne marchera pas. Il a bien pris soin de toi, débrouille-toi avec lui, je veux juste que rien ne t'arrive cette nuit. C'est par simple précaution.

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