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La nuit est déjà bien tombé

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La nuit est déjà bien tombé.

Elizabeth est son futur mari ont profité pour partir s'évader sur une île paradisiaque. Le poison à effectivement fait effet à ce que je vois.

Je déchire le papier cadeau dorée afin de découvrir ce que les nouveaux fiancé ont reçu.

La pile de cadeaux n'a pas bougé alors je profite pour les ouvrir.

Je ne sais pas pourquoi un sentiment de colère me prend tout à coup. Notamment l'injustice qui me dérange fortement, j'ai envie de tout casser.

Je souris en voyant deux beaux stylos qui doit coûter une blinde. Les initiales du couple de hier soir sont gravé sur le bout du stylo plume.

Sans aucune pitié, laissant la colère s'exprimer à travers mon corps, je jette le cadeau dans les flammes de la cheminée. Machinalement je fais de même avec un autre paquet de cadeau sans prêter attention à ce que celui-ci contient. Je soupire de cet effort.

— Mademoiselle, vous ne pouvez pas faire ça...

La voix innocente de cette domestique me rend désagréable. Je n'ai rien contre elle mais ma voix n'arrive pas à s'adoucir.

— Bien sûre que si je peux, dis-je tout à fait normal sans hausser le ton.

Enfin, on peut entendre l'irritation dans le ton que j'ai employé.

Je prends un autre cadeau qui a la forme d'une boîte à chaussure et le jette dans le feu. Mes dents se serrent, les flammes ne sont pas assez pour brûler la rage qui me ronge.

Elle met la main sur la bouche dramatique.

— Ce n'est pas parce que Elizabeth Harrison m'a viré que je n'ai plus le droit de faire ce que je veux ici.

— Jelena, s'ajoute une voix grave.

Je souffle en levant les yeux aux ciel. Je me tourne de l'autre côté pour faire face à Steeve qui est autant décapité que moi.

— Ne me fait pas la morale, je sais que ce n'est pas bien, j'avoue dans le plus grand des calmes.

— Pourquoi tu fais ça alors ?

Je ne dissimule pas mes émotions, je suis fatigué de devoir surjouer. J'ai assez fait.

— C'est satisfaisant.

J'attrape un autre cadeau qui va finir comme les autres.

— Ne fais pas ça, ça sert à rien.

— Tu as une meilleure idée peut-être ?

— Cela fait des années que je travaille pour ta mère et je t'ai vu grandir.

Je lève les mains au ciel.

— Tu es alors témoin de l'amour que ma mère m'a donné, n'est-ce pas ? Alors pour ça, je la remercie, je m'adresse à lui ironiquement.

Je balance la petite boîte dans mes mains dans la cheminée. Les flammes grossissent à cause des cartons qui brûlent.

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