[ EN RÉÉCRITURE]
À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...
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Sculptant mon visage, le bleu que Chris m'a fait disparait peu à peu. Je couvre cela avec une bonne couche de fond de teint. Une fois terminée je pars en route pour le lycée.
Arrivée sur place, mon frère m'attend déjà les bras croisé avec son groupe de pote. Ils sont tous entrain de crier la nouvelle de hier. Il a fallut qu'une nuit pour que tout tourne et j'imagine que ce ne n'est pas Jonas, puisque il demande à tout le monde de se la fermer. Il me prend à part.
— Pourquoi ils sont si content pour moi ?
— Je te rappelle que Zérah, Irene et Nyx ce sont des meufs particulièrement populaire. Personne ne s'est approché d'eux à part toi. Ils sont à fond dans cette bataille, enfin bref, tu as bien dormis ?
— Crois-moi j'ai bien profité de mon temps de sommeil.
Un faible sourire apparaît sur son visage.
— Cela me rassure que en dehors de la maison, tu es des épaules pour supporter cette situation.
— J'en ai pas besoin, c'est tellement facile, je n'ai même pas eu à me casser la tête pour trouver un abris. Ni même pour manger ou pour me loger.
— Je m'inquiète quand même. C'était inattendue.
Je lui donne une petite tape dans l'épaule.
— Roh, je m'en sors bien !
— Tu grandis beaucoup trop vite, dit-il en grimaçant.
Il me prend par les épaules contre lui.
— Allez viens je t'accompagne.
Je me sens si bien, la petite boule de stress en moi se desserre. Heureusement qu'il est là, si j'étais toute seule je crois que j'aurais tout foutue en l'air. Pénétrant dans le couloir on dirait que ce lycée m'accueille chaleureusement. Une énorme banderole collé aux casiers, écrit avec une bombe rouge « Zérah Jelena Irene Nyx des harceleuses ». Le visage de mon frère se durcit. Quelqu'un arrive par derrière, me donnant un coup d'épaule avant d'aller arracher la banderole. Zérah furieuse tombe face à son portrait gravé d'insulte. Elle arrache le sien, à côté de ma photo, celle où Zérah avait affiché en classe pour ensuite me jeter un seau d'eau. Jonas arrache le poster de ma tête et le jette à la poubelle.
— Le prochain qui écrit des conneries sur ma sœur... Je lui brise l'os, menace-t-il tout les lycéens.
Je grimace. Ce n'est pas son genre d'être si violent.
— Jelena... m'appelle une petite voix.
Jonas et moi nous nous retournons face à cette personne qui n'est que Maé. Ses yeux doux me demande. Mon frère me lâche, comprend qu'elle veut me parler seule.
— Qu'est-ce qui se passe ?
— Tu as demandé à ta tante de planifier une journée contre le harcèlement ?
