[ EN RÉÉCRITURE]
À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...
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Steeve roule des yeux perdant cette bataille contre moi et obéit à mes ordres. Je n'ai plus de voiture car il a embrassé un arbre hier soir et que ça c'est mal passé. Elizabeth n'a pas voulut me donner une autre voiture, donc Steeve reste mon dernier choix. Mais celui-ci rend dur les choses car d'après lui je dois me reposer et pas travailler. J'ai une journée importante aujourd'hui et je ne veux pas manquer cette occasion.
Je remercie Steeve malgré que j'ai été chiante, et entre dans UNTALE. Vanessa au téléphone n'écoute plus son interlocuteur et me fixe comme si elle avait vu un fantôme. La personne qui patiente dans la boutique se retourne aussi, intrigué par le comportement de Vanessa. Je rencontre les yeux de Blake imitant de celle de notre collègue.
— Pourquoi ça choque tout le monde de me voir ? je demande presque agacé.
— Euh... Peut-être parce que tu as fais un accident presque mortel ? m'adresse Blake faisant semblant d'être confus. Le médecin à dit trois jours de repos.
Je lève les yeux aux ciel.
— Trois jours alors que je m'en remet vite. Ridicule.
En réalité, je ne vais pas tenir seul entre quatre murs. J'ai besoin de sortir par peur de sombrer en étant à l'aise dans ma solitude.
— Jelenaaaa ! J'ai entendu parler de ton accident !
A l'extérieur des paparazzis ce sont empressé de venir sur les lieux pour prendre plein de photo, génial.
Elle vient me toucher les cheveux et observer chaque détail de mon corps, histoire de vérifier que je suis bien réel.
— Tu es bien saine et sauve, quel soulagement. Ton médecin à envoyé le certificat, et c'est repos pendant trois jours.
Je n'ai pas l'habitude qu'on s'inquiète autant pour moi, je trouve cela presque ringard. Mais je sais que cela me fait très plaisir qu'on se soucie un minimum de moi.
— Je veux pas louper trois jours alors que je peux très bien venir ici. Si ça ne va pas, laissez juste moi rentrer.
Vanessa me regarde d'un désespoir et me supplie presque de passer le pas de la porte. Soudainement un homme vêtue d'un costume noir nous salue avec un sourire.
— Bonjour. Monsieur Leroy, je vais vous escorter à l'association RSD.
Première chose, je comprends que c'est lui le chauffeur dont monsieur Aris m'a parlé. Deuxième chose, je vais devoir partir avec lui ?
— Vous avez oublié mademoiselle Diaz, dis-je d'un grand faux sourire.
— Le service m'a prévenu que vous seriez absente.
Je hausse un sourcil, me retenant d'exploser pour rien. Il y a un mélange de colère et de tristesse qui me reste dans la gorge depuis ce week-end.
Les autres ne méritent pas que je me lâche comme si ça n'allait pas les atteindre.
