[ EN RÉÉCRITURE]
À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...
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Je tourne dans tous les sens en cherchant une position mais aucune ne me convient. Je me lève d'un bon en râlant et retire ma couverture en m'énervant. C'est si dur de dormir ?
Le téléphone sur ma table de nuit vibre. Je jette un regard sur le côté et devient perplexe en voyant le nom de l'autre.
Je décroche sans rien dire. Après un long silence, sa voix retentit.
— Tu dors ?
Sa voix rauque est très étrange.
— J'ai l'air ?
— Est-ce que... tu peux venir ?
Je répond rapidement avec méchanceté.
— Pour voir ta tronche ? Non merci. Je vais complètement perdre le sommeil.
— S'il te plaît.
Ce ton soudain qui change m'intrigue tout à coup.
— Pourquoi ?
À mon tour j'essaie de m'adoucir.
— Parce que. J'ai... J'ai besoin de toi.
Besoin de moi ?
Qu'est-ce qu'il lui prend ?
— J'arrive.
J'éteins mon portable réalisant la réponse que je venais de lui donner et le balance dans un coin de la chambre. Je secoue la tête en criant un bruit aiguë agacé. Je viens d'accepter sans même réfléchir, comme si c'était normal.
Il a l'air mal dans sa voix accablé. Je ne peux pas me tromper sur ça. Peut-être qu'il a refait une crise d'angoisse... il a besoin de quelqu'un mais il ne me choisirait pas.
Si seulement il ne m'avait pas aidé toutes ces fois je jure de le laisser pourrir. Je suis trop curieuse je peux pas refuser et rester ici. De toute façon je vais pas dormir maintenant alors autant aller se promener.
J'appelle Steeve pour qu'il face venir un chauffeur. C'est l'avantage d'être une Harrison. Même si Maléfique m'interdit beaucoup de chose, je force toujours le passage car je reste une Harrison. Puis Steven ne me dira jamais non.
Comme convenu je me retrouve chez Blake. Il ne vient pas m'ouvrir alors je me permet d'entrer à cause du froid qui me gèle. La maison entière est couverte d'une agréable chaleur, ce qui est rare à chaque fois que je mets un pied. La première chose que je repère c'est les cartons au sol rempli des débris de l'autre soir. J'ai encore le son et les images des meubles et des objets qui se brise au sol. Quel cruauté d'infliger cela à son fils. Blake a du être blessé en écoutant sa mère lui dire que ce n'étais qu'une merde... moi je l'ai été. Si Elizabeth me parlait comme elle, je me serai effondrée. Haha c'est déjà le cas.
Mes pas résonnent dans la maison jusqu'à ce que je trouve la silhouette de Blake, assit sur la terrasse, les yeux plongés dans le ciel étoilé.
Son verre à la main est remplis et je vois une bouteille d'alcool presque entamé au sol.
