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Je me lève difficilement

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Je me lève difficilement. J'ai chaud et froid en même temps. Un peu de fatigue mais tout va bien. Je traverse le petit couloir pour aller dans ma cuisine, assez grande, moderne, luxueuse. J'ai de la chance. J'aurai vraiment voulu me débrouiller seule sans profiter de ce bien. Je regarde l'heure sur mon téléphone. Je vais être en retard si je ne me bouge pas. Je me dépêche de me préparer. Puis je sors de chez moi. Un groupe de personne commence à m'aveugler avec leur flash. Ils sont insupportable. Leurs questions qui rentrent et qui sortent de mon oreille m'envahissent. J'atteins enfin ma voiture. C'est bande de curieux veulent savoir pourquoi j'ai décidé d'habiter toute seule. Avant de démarrer je leur fait un doigt. C'est MA vie.

Même au lycée les putains de paparazzis me suivent à la trace. Le vent est devenu de plus en plus froid, l'humidité de la pluie de hier soir est encore là. Je mérite un bon chocolat chaud. Je souffle désespéré de me voir ici et pas dans mon lit. J'arrive dans la classe à moitié pleine. Quelqu'un me bouscule par derrière. Ce connard de Eric encore. J'ai l'impression d'être qu'un grain de poussière avec lui. Il va pas me traiter longtemps  comme ça. Je n'ai pas la force de l'affronter alors je continue mon chemin. Son sac vole sur la table - enfin la mienne normalement -  puis sur le sol. Nous avons tous nos problèmes, pas besoin de réagir avec ce comportement stupide.

L'heure de la pause arrive enfin. En sortant de la salle je croise le regard enragé de Cameron. Toujours envie de me tuer à ce que je vois. J'entends un groupe de personne se chahuter. Astrea ne manque jamais d'animation. Je pousse les gens pour savoir ce qui se passe. Irene prend les joues de cette fille par terre. Celle qui m'a lancé une brique de jus de pomme. Elle m'énerve à ne pas savoir ce défendre.

— Tu fais moins la maline maintenant.

Irene vide sa bouteille d'eau sur ses cheveux sous les rires moqueurs. Elle n'avait jamais fait ça avant... C'est normal Jelena c'est toi qui l'a défendait tout le temps. Je bouscule les autres étudiant pour me retrouver avec eux. J'attrape la bouteille et la jette loin de nous. Ses yeux me tuent sur place.

— Qu'est-ce qui te prend ?

Elle se lève pour se mettre face à moi.

— Tu devrais m'aider. Tu sais ce qu'elle a fait ? Elle a refusé de faire le devoir de Zérah et en plus elle se croit plus pété que son petit cul.

— Zérah pouvait pas s'en occuper, je demande calmement.

— De toute façon j'avais besoin de libérer ma colère sur quelqu'un. Malchance, c'est tombé sur elle.

Je m'apprête à riposter, sa main par plus vite, elle attrape la veste de cette fille, la soulève presque l'obligeant à se lever, puis la plaque contre les casiers. J'attrape son poignet sans serrer mes doigts.

— Arrête. Elle a dit non.

Irene me regarde en fronçant les sourcils. Je vois les tas de questions qui me frappe en plein figure.

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