[ EN RÉÉCRITURE]
À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Depuis dix minutes, je suis à la recherche de mon cavalier. Je crois bien que je l'ai retrouvé. Il est à moitié allongé sur le sable prenant appuie sur les coudes, regardant l'horizon. Le soleil ne va pas tarder à tomber à l'autre bout du monde.
Si j'avais mon appareil photo, j'aurais pris une photo.
Peut-être, mais j'ai mon téléphone. À toutes vitesse, avant qu'il se tourne, je mets mon téléphone en horizontale et prend une photo. C'est... sublime.
Le vent souffle moins que en début d'après-midi, mais la température reste la même. J'enlève mes talons pour poser mes pieds dans le sable plus facilement. Je pense que les parents de Kennedy ont délimité la plage exceptionnellement pour leur fille. La terrasse nous permet de rejoindre directement le bord de mer.
La plage est vide et silencieuse, laissant seulement le bruit des vagues régner.
Arrivant à côté de Blake, il lève la tête plissant légèrement les yeux pour voir à qui il a affaire. Ses yeux replonge sur le grand soleil en face de nous.
Ma gorge qui me gratte me fait tousser encore. J'en ai marre, putain ! Je fais que ça depuis tout à l'heure.
— Qu'est-ce que tu fais dans ce froid ? Tu es déjà malade.
— Je te cherchais.
Il ne m'adresse pas un regard.
— Tu t'ennuie, sans moi ?
Je lève les yeux au ciel. Toujours là à tout ramener à lui.
— Je m'ennuyais déjà même si t'étais là.
Ma tête se penche légèrement pour voir son visage qu'il ne me laisse pas vraiment voir. Sa main tape à côté de lui sur le sable, me faisant signe de le rejoindre.
— Allez, assis-toi.
J'ai envie de refuser et c'est ce que je vais faire. M'asseoir à côté de lui m'agacera encore plus que le discours de la mère de Kennedy. Enfin pas plus. Mon corps n'obéit pas à ma pensée, je me retrouve assises laissant une distance entre lui et moi.
Bon en réalité j'ai besoin de prendre l'air, j'en profite même si j'aurai aimé être seule.
— Tu... n'as pas fumé, je demande intrigué.
Il secoue de la tête lentement.
— Les bruits des vagues arrivent à me détendre.
Je hoche à mon tour de la tête.
— Au moins quelque chose de saint pour tes poumons.
Je ne sais pas si le rire dans son souffle est sarcastique.
Je rapproche mes genoux de moi pour poser mes bras. En même temps, j'essaye de réchauffer mes bras avec mes petites mains qui font des vas et viens sur le tissus fin.