[ EN RÉÉCRITURE]
À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...
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Arrivé au lycée, je rejoins Maé qui me souris en me voyant. Elle ne manque jamais d'être pétillante, ça me met de bonne humeur. Jusqu'à ce que j'entends chuchoter à côté de moi.
« Il ne sorte pas ensemble »
« Elle est comme Zérah »
« Mais elle a de la chance de pouvoir coucher avec lui »
« T'as vu il a déjà embrassé une autre fille ! »
Je ne sais pas de qui parle ces losers mais ça ne m'a pas manqué les ragots.
Une personne attrape mon bras par derrière brusquement me traînant dans une direction. Le sourire de Maé s'efface et je regarde à qui j'ai à faire. Mon frère énervé, le regard dur et le visage froid. Il n'est pas du genre à se montrer comme ça et les rares fois ou je l'ai vu faire cette tête c'était envers Elizabeth, et encore il ne lui montrait pas.
Il me fait monter des escaliers et nous isole dans un endroit loin des autres.
— Tu es malade ! s'écrit-il en restant discret et regardant derrière lui que personne ne nous vois.
Il pose les mains sur ses hanches me fixant, ce regard qu'il lance tout le temps quand je fais une connerie.
Sauf que je n'ai rien fait ces derniers jours.
— Tu te fous de ma gueule ? continue-t-il en rogne sans que je sache la raison.
— Dis-moi ce qui te met de mauvaise humeur ! je m'exclame agacé de rien comprendre.
— Tu te prostitues.
J'écarquille les yeux complètement choqué de ce qu'il vient de dire. Prostitué ? Mais c'est un gros malade ce frère.
— Qu'est-ce que... Non ! Mais pourquoi tu dis une chose pareil ?
Il se touche la mâchoire en regardant ailleurs puis revient vers moi.
— Les gens disent que tu es le plan cul de Blake.
Wow ! Wow ! DEPUIS QUAND ?
— Je te demande pardon ?
Ma voix redescend, d'un ton plus froid.
Qui a eu cette affreuse idée ?
Puis de quoi je me mêle ! Pourquoi il se soucie de moi alors qu'il m'a laissé tomber comme Elizabeth.
— Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon ?!
Je croise les bras en l'évitant du regard, pour qu'il me foute la paix.
— Jelena me dit pas... Arrête de jouer la comédie.
Non là j'ai un peu de mal parce que je vais tuer de mes propres mains la personne qui a lancé cette grotesque rumeur.
