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Je me lève pas vraiment de bonne humeur

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Je me lève pas vraiment de bonne humeur. J'ai eu beaucoup de mal à dormir à cause de la toux. Pas que, ce qui c'est passé ce week-end n'a pas arrêté de me tourmenter. J'ai envoyé un message à Blake pour lui demander comment il allait. J'étais beaucoup inquiète. Mais j'ai très vite regretté. Je l'ai fais sur le coup de la peur, pour lui...

Je n'arrête pas de le voir entrain de faire une crise. C'était si terrifiant. Je me rappelle encore à quel point il souffrait et que je ne pouvais rien faire. Il n'a pas voulu m'adresser la parole et n'a pas répondu à mon message depuis samedi. D'un côté je ne veux pas savoir même si ça pourrait me rassurer.

Puis cette danse que nous avons faite arrête pas de tourner dans ma tête. C'était comme un compte de fée. Un compte de fée mon cul. Il a vite oublié quand la petite brune l'a enlacé. J'y accorde de l'importance mais pas lui. Depuis que Elizabeth m'a dit de ne jamais pleurer pour ne pas montrer mes faiblesses, je l'ai pris comme « ne montre pas tes émotions». J'essaie de repousser tout ce qui pourrait affecter mes sentiments ou... qui pourrait les dévoiler. C'était le cas pour Irene. Je ne voulais pas être son amie ni lui accorder de l'importance. Malgré tout, je l'ai aidé parce que je savais qu'elle en avait besoin et en me trahissant, ça m'a prouvé une chose : ne jamais se laisser emporter... par les émotions.

C'est exactement ce qui c'est produit avec cette danse. Je dois donc me reprendre et ne pas me laisser faire. Si je me laisse déborder, je vais pas réussir à m'en sortir comme la première fois.

De toute façon je ne montre rien, les gens pourraient c'en servir contre-moi. J'avais horreur qu'on parle de ce que je ressentais. La danse, c'était beau seulement quelques minutes. Pourtant, je me suis sentie si bien. Plus rien n'avait d'importance au milieu de cette foule. Juste Blake qui me fait oublier que ce monde est cruel. Jelena.

Oui je sais ça va.

Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie comme ça.

Je vais vite oublier. C'est une nouvelle semaine. Sans le lycée. Je doute quand même de cette liberté que j'ai. Je n'ai pas reçu d'appel de mon grand-père. On m'a laissé vivre comme ça trop facilement. J'espère que ma famille n'a rien derrière la tête. Ils sont si imprévisible. Si je profite trop je sens que je vais me prendre un immense mur. J'espère que ce n'est pas le calme avant la tempête. Cela pourrait mal se passer, je ne me laisserai pas faire. Ils ont connu la Jelena faible une fois, ils ne la connaîtront pas deux fois.

Arrivé à la boutique de UNTALE, la fille qui m'avait accueillie l'autre jour me fait un grand sourire chaleureux.

— Bonjour je suis Vanessa, tu dois être Jelena.

— Tout à fait, je réprime avec un sourire.

— Je n'ai pas eu d'élève depuis longtemps.

Elle range quelques papiers derrière le grand bureau. Je fais un tour sur moi-même pour détailler l'immense boutique. Plus grand que mon appartement. Ce n'est pas vraiment impressionnant. La boutique de grand-mère est deux fois plus grande. Les grandes baie vitrée donne cette sensation d'être spacieux.

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