[ EN RÉÉCRITURE]
À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...
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J'arrive au lycée le plus déterminée. D'habitude les filles m'attendent sur le parking et je m'arrête pour leur dire bonjour puis parler de mon week-end, mais aujourd'hui je trace ma route sans même leur lancer un regards. La fille qui se faisait mal traité par Irene et Zérah est assis dans un coin, entrain de tripoter ses mains. Je me dirige vers elle.
- Est-ce que ça va ?
Elle lève la tête, inattendu de me voir. Ses yeux brillent, on pourrait penser qu'elle pleure.
- Je n'ai pas vraiment envie d'aller en cour.
- C'est à cause de Zérah ?
Elle se lève soudainement, se mordille les lèvres, nerveuse ses yeux m'évitent. J'essaie d'être compréhensible, même si je ne comprends pas sa réaction.
- J'ai parlé à mes parents.
- De ?
- Tout ce qu'elles m'ont fait...
Ses pieds font un pas en arrière. Je réprime un faible sourire, je pense que ça va bien nous mettre un sacré coup.
- Tu as bien fait. Tu ne mérites pas toutes cette acharnement qu'on ta fait subir.
- Je n'ai pas cité ton nom.
Je hausse les sourcils étonnée.
- Tu ne m'as pas dénoncé ? Pourquoi ?
- Parce que tu m'as aidé plusieurs fois.
- Tu es bien gentil comme fille.
Si jamais elle disait rien, les autres vont encore me tomber dessus. Puis je ne l'ai pas beaucoup aidé. Je comprends qu'elle veut nous dénoncer, si elle fait rien Zérah va continuer et je ne serai pas toujours là.
- Dénonce-moi, je dis sûre de moi. Même si je t'ai aidé, ce n'est rien comparé à tout ce que je t'ai fait. Je mérite une sanction.
J'ai tendance à fuir mais au point où j'en suis. Je crois que cette fois le directeur va vraiment me virer alors une punition de plus, ce n'est rien. Puis qu'est-ce qui m'a pris d'écouter Zérah pour lui causer du tord ? Je suis qu'une idiote.
- D'accord. Je vais voir le directeur ce matin, ensuite je rentrerai chez moi.
Elle baisse la tête.
- Je suis désolé, lâche ma bouche soudainement.
Mes yeux grossissent étonnée, ainsi que mes doigts se pose machinalement sur mes lèvres comme si ça ne venais pas de moi. Qu'est-ce qui me prends tout à coup ?
- Comment ?
- Ne me le fais pas répéter. Je leur ferais payer.
Je vois Mathis qui ne me lâche pas des yeux, je laisse la fille et ignore Mathis. J'arrive très en avance dans la salle de classe. Maé est déjà installé au milieu de la pièce, entrain de réviser ?
