[ EN RÉÉCRITURE]
À San Diego tout le monde connaît la magnifique famille Harrison. Une famille très riche, admirable, glorieuse, parfaite et dirigeant de plusieurs entreprises. Mais surtout, la société Harrison est le cœur qui fait vivre cette famil...
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Difficilement, je me bats avec cette crêpe qui ne veut pas se retourner. La crêpe est déjà entrain de griller, ce n'est pas vraiment bon signe. Des toc à la porte d'entrée, attire mon attention. Blake ne descend pas ouvrir. J'ai le choix entre laisser mourir la crêpe ou ouvrir la personne qui insiste beaucoup, au point d'essayer d'ouvrir la porte. J'éteins la plaque de cuisson en râlant et m'avance pour ouvrir la porte.
Je tombe sur une femme, blonde, cheveux soyeux qui tombe sur les épaules. Des yeux noisette légèrement plus foncé que Blake, elle me dévisage sans aucune génance. Je peux déjà deviner son comportement de pétasse dans sa posture hautaine. Après avoir observer chaque partie de son visage, je me rend compte du copier coller entre Blake et elle. Alors elle ne peut pas être la sœur car je lui donne l'âge de Elizabeth.
Oh. C'est sa mère.
Après avoir gagner un regard de haut en bat, elle pousse la porte en me bousculant légèrement. Je me mord la lèvre extérieur pour ne pas la remettre à sa place. Elle a le même tempéra que son fils, je n'en doute pas.
— Donc maintenant il ramène des putains dans sa maison.
Je claque la porte à cause de cette insulte dans un langage trop soutenue pour moi.
— Étrangement, je préfère cette façon de parler.
Elle fait un tour sur elle même avant de revenir sur moi, toujours en me jugeant.
— C'est vrai que dire pute serait un total manque de respect envers une gamine de seize ans.
Mes sourcils se lèvent, surprise de sa vulgarité.
— Vous venez de le faire, dis-je avec un large sourire, en cachant mon envie de l'éteindre sur le chant. Et j'ai dix-sept ans.
Pourquoi j'ai le sentiment de déjà la détester. On a une vibe de Elizabeth mais en moins élégante.
— Qu'est-ce que tu fais là ? intervient une voix rauque derrière nous.
Blake arrive changé. Directement, il se met devant moi, me poussant légèrement derrière lui. Une façon de... me protéger ?
Sa mère rit, mais c'est un faux rire forcé. Son visage sérieux, revient, et j'avoue elle ne donne pas envie de discuter.
— Maintenant que ton père t'a aidé à trouver une maison, tu profites pour enchaîner des cochonneries ?
Elle se penche pour m'adresser la parole.
— Vous avez rien d'autre à faire mademoiselle ? Où sont vos parents ?
Blake se place devant sa mère, ma vue n'est qu'un grand dos en face de moi maintenant.
— Ne lui parle pas, ordonne Blake sur un ton très glaciale.
Je croise que c'est la deuxième fois que je l'entends parler aussi froid et indifférent.