Cette histoire est la version non censuré de Lui succomber, elle est à l'état brute. C'est à dire sans transformation.
J'avais envie de vous la faire partager..
Bonne lecture..
Attention ! Langage crû, et certains chapitre sont déconseillé (🔞)...
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Valentin.
Je stationne mon bolide sur la place privée devant l’immeuble qui se trouve dans la rue des Champs Élysées. En sors lentement en regardant autour de moi puis, réajuste ma veste et ma cravate.
Les cliquetis de mes portières de ma Camaro m'indiquent qu'elles son verrouillées et je m'avance sous les regards des passantes fortunées, ceux des touristes féminines sans en oublier quelques regards masculins qui aimeraient bien passer une nuit dans mes bras.
Ce matin, d'un rapide coup de téléphone, Mireille m'a convoqué, pourquoi ? Telle est la question. Depuis notre dernière altercation qui date d’un an maintenant, je n'ai pas remis les pieds ici.
Je passe les portes automatiques qui s'ouvrent devant moi comme le ferait l'océan devant moïse, et m'avance vers la nouvelle hôtesse qui lève les yeux pour me dévorer du regard, puis, affiche un sourire me dévoilant des dents impeccablement blanches et parfaitement alignées, digne d'un sourire de starlettes.
Je jette un rapide coup d'œil sur les photos encadrées et accrochées derrière elle, notifiant: le nom, l'âge, les mensurations et tous autres renseignements qui pourraient intéresser les clientes venant ici pour se changer les idées, ou pour certaines, prendre un peu de plaisir moyen finance.
Ma photo y est placée en évidence parmi une centaine d'autres, et à voir le nombre de clichés, Mireille a recruté un nouveau palmarès qui donne au mur l'impression d'être dans une agence de mannequin.
-Elle vous attend, m'annonce la jeune personne à mon encontre en jetant un d'œil à son fichier.
-Merci ! Réponds-je poliment tout en continuant ma progression sur ce grand tapis rouge qui longe le couloir.
J'avance en regardant devant moi ne faisant plus attention aux gravures subjectives de couples enlacés et accrochées sur le mur. Me stoppe devant la porte de couleur d'ébène. Après trois petits coups bref et un "ENTRÉ «, j’abaisse le poignet et franchis le pas de celle-ci me donnant l'impression de rentrer dans les enfers.
-Te voilà enfin mon chou! S’exclame Mireille en se levant de derrière son bureau; m’attendant depuis un petit bout de temps. A la main elle un magazine qu'elle secoue devant son regard.
-On fait les gros titres, et grâce à toi l'agence fait un carton.
Elle réduit l'espace entre nous deux. Me le tend pour que je puisse le regarder. Mais j'ignore son geste. En retour elle affiche un lègé sourire sur ses lèvres botoxées depuis quelques jours.
-Je l'ai déjà lu, merci.
Elle m'examine intensément; cherchant la faille, puis comme si de rien n'était, pose ses lèvres sur mes joues pour m'embrasser. Son baiser claque dans l'air et à mes oreilles mais je reste stoïque.
-Tu vas bien mon bébé ?
-Ecoute ! tu m'as convoqué pour quoi, ce torchon ?
-Torchon ? Non mais tu as vu ton interview, il est fantastique.
