Lui Succomber (🔞) Terminé......

chapitre 70

The Cinematic Orchestra Feat. Tawiah

Pdv Axelle.

Je me réveille, subitement épuisée par le manque de sommeil.
Sans compter ce mal de crâne qui m'a pris subitement au petit jour et qui n'arrange pas les choses.

La cause ? Cette inquiétude qui m'a submergée pratiquement pendant ces 5 heures d'éveil, où, j'ai fait que tourner en rond sur mon matelas, avec ces images de Stéphanie, allongée dans un lit d'hôpital, perfusée et branchée par des appareils qui essayent de la maintenir en vie.

Je m'installe assise dans mon lit, me masse les trempes et inspire et expire en mode sophrologie pour évacuer ce stress qui m'a envahit depuis que j'ai eu cette conversation sérieuse avec mon amie.

Je croise mes jambes en maintenant mon dos bien droit et pose mes avant-bras sur mes genoux.
Il est vrai que depuis que je fais certains exercices de yoga le matin, je retrouve un peu de sérénité et d'harmonie dans mon corps et mon esprit.

Je ferme les yeux, mais mon cerveau ne veut pas se déconnecter.
Alors énervée, je balance mes jambes sur le côté, pour poser mes pieds sur le sol, souffle en gonflant mes joues, me gratte la tête et replace mes cheveux en désordre, quand la lumière de mon téléphone clignotante attire mon attention.

Je l'attrape, le déverrouille et constate que j'ai reçu un sms de Stéphanie que je m'empresse de lire, suivit d'un appel manqué, celui d'un numéro que je connais pas et d'un message vocale de ce même numéro.

Je l'écoute et reconnais rapidement la voix de Valentin qui malgré l'urgence de son appel, essaie de rester calme.

Mon esprit divague et mes palpitations cardiaques augmentent rapidement. Je suis en panique totale.
Alors, sans perdre une seconde,j'appelle Valentin. Mais pas de réponse. Juste un simple : "Laissez votre message."

-Valentin, appel-moi, c'est Axelle.

Ma voix tremblote, mes mains font de même. Et je raccroche, en examinant mon téléphone un laps de temps espérant que celui-ci sonne en retour. Mais aucune sonnerie retentie.

Furieuse, je me redresse et comme l'éclair, enfile mes chaussons, ma veste de nuit et sort de ma chambre en tenant entre mes doigts ce salopard de portable qui reste toujours silencieux.

Bouleversée, je traverse mon salon pour y allumer la télé, chose que je ne fais jamais le matin, comme si mon esprit se doutait de quelque chose.

Vous savez, ces appréhensions que l'on a parfois et qui nous font prendre des choix imprécis et incompréhensibles.
Et bien sûr, il faut que je choisisse la chaîne informations où le journaliste annonce un drame qui vient de se produire.
En arrière-plan, des images dramatiques me percute.
Cette Camaro, méconnaissable qui me donne l'impression d'être du papier mâché.
Je me laisse tomber sur mon canapé, abattue.

"...-Vers 6 heures du matin, sur l'autoroute A1, un important accident de la route s’est produit. Il a impliqué un poid lourd et plusieurs voitures . Dont une qui s'est retrouvée incarcérée dans la remorque.
Le poid lourd a probablement freiné, dû a un chauffard qui a prit la fuite, ont rapporté certains témoins après la collision des véhicules.
Selon la gendarmerie un bouchon de plusieurs kilomètres s'est formé"

Puis celui-ci annonce que l’autouroute est coupée et une déviation mise en place.
Et le journaliste continue son déversement de mauvaises nouvelles.