Cette histoire est la version non censuré de Lui succomber, elle est à l'état brute. C'est à dire sans transformation.
J'avais envie de vous la faire partager..
Bonne lecture..
Attention ! Langage crû, et certains chapitre sont déconseillé (🔞)...
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Blackout - Muse
Stéphanie.
Mon coeur vient de faire un bond dans ma poitrine à l'annonce de cette révélation.
Valentin assassin, est-ce possible ? Et pour quelle raison est-il passer du côté sombre ? Pourquoi ce geste incontrôlé ? Tant de questions qui tournent en rond dans ma tête.
Je me détache de lui, abasourdie, et fait quelques pas en arrière pour m'installer sur le lit.
-Je t'en supplie, ne me laisse pas !
Les mots son presque criés entre ses lèvres et sonnent comme un plainte. Il tend les bras vers moi, pour m'indiquer qu'il veut me garder, blottie contre son corps, mais je reste là. Assise. Tête baissée à regarder mes pieds dans mes escarpins qui commencent à me faire mal, attendant ses confidences. Des confidences qui risquent sans doute de me faire fuir une fois de plus.
En retour, Valentin se passe les mains dans les cheveux et marmonne, en marchant de long en large comme un lion en cage à qui on aurait retiré subitement sa liberté.
Puis tout à coup, il se stoppe, lève la tête vers le plafond, cherchant des réponses, et se retourne enfin vers moi pour s'avancer. Et comme un homme qui a perdu tout ses repères, se positionne à genoux devant les miens et pose sa tête sur mes cuisses pour trouver du réconfort.
- Ne m'abandonne pas...
Je caresse ses cheveux, le câline, mais mon esprit est hors de moi. J'inspire doucement, ferme les yeux et essaie d'imaginer la raison qui lui a fait perdre la tête.
Il lève son visage vers le mien et nos yeux se croisent un quart de seconde. Son regard est tellement triste que ça me fend le coeur. J'ai envie de détourner mes yeux des siens, mais je me ravise et j'emprisonne son visage entre mes mains en ajoutant dans un murmure presque inaudible.
-Raconte-moi !
Anxieuse, j'attends la suite du dénouement. Mais dites- moi ! Ai-je le droit de le juger sans savoir !? Ne dit on pas que tout homme à le droit à la présomption d'innocence !?
Il libère son visage d'entre mes doigts pour reposer sa tête sur mes cuisses et se lance dans son explication, qui va sans doute me bouleverser. Parce que au plus profond de moi, je sais que Valentin n'est pas un assassin.
-Cela date d'il y à très longtemps.
Je sens sa mâchoire se crisper tout contre ma cuisse. Alors je continue à lui passer ma main dans ses cheveux, soyeux et épais, pour lui apporter le courage de continuer dans ses explications. Ses bras entour mes mollets et les serrent fortement, comme il le ferait avec ma taille.
-Je t'ai parlé de mon petit frère ?
-Vaguement ! Répondis-je en réfléchissant.
Mais en effet, en y repensant un peu plus, Valentin m'en avait rapidement fait un récit de ce petit frère, sourd, qui s'était fait renverser par une voiture alors qu'il ne l'avait pas entendu arrivée. Je revois aussi cette photo encadrée de lui et de ce petit bonhomme, démontrant un bonheur présent.
