Cette histoire est la version non censuré de Lui succomber, elle est à l'état brute. C'est à dire sans transformation.
J'avais envie de vous la faire partager..
Bonne lecture..
Attention ! Langage crû, et certains chapitre sont déconseillé (🔞)...
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Stéphanie..
Je crochète mes volets et sort de ma maison, traînant derrière moi ma petite valise suivie de près par Prisca.
Je ferme la porte à clef, la glisse dans mon sac puis me retourne pour me stopper immédiatement.
Valentin est debout hors de sa voiture, ma portière ouverte et appuyez avec nonchalance sur le côté de la carrosserie. Sa veste est retirée, les manches de sa chemise roulées et remontées au niveau de ses coudes me dévoilant ses avant-bras. Levant légèrement mon regard plus haut, je constate que sa cravate est retirée, et sa chemise déboutonnée de trois boutons lui donnant une allure décontractée, parfaitement sexy et déstabilisant. Une allure et un style auquel je ne suis pas habituée.
Où est passé mon Escorte Boy sans défaut et ordonné?Est-ce ma présence qui le rendait libre dans sa tête et dans ses gestes !
Il s'accroupit en voyant mon amie à quatre pattes et affiche un sourire sur ses lèvres. En retour, celle-ci se met à courir vers lui heureuse, comme le ferait un jeune chiot.
-Nonnnnnnn !!! M'écris-je de la voix chevrotante imaginant d’avance la scène: Une chemise blanche tâchée par des traces de pattes.
Mais elle se stoppe, bat le vent avec sa queue et s'allonge sur le dos lui dévoilant son ventre pour lui réclamer des caresses.
-Oui ma belle ! Moi aussi je suis heureux de te revoir.
" C'est quoi ces manières! Je ne t'ai pas éduqué comme cela ! Heureusement que je n'ai pas fait la même chose"
Je le regarde lui faire des papouilles et encore des papouilles, pendant que madame gesticule de tous les sens de bonheur.
Reprenant mes esprits, je m'avance vers l'arrière de sa Camaro pour en ouvrir le coffre et y ranger ma valise. Mais à peine celui-ci ouvert qu'il me l'a prend des mains pour l'installer à sa convenance entre un carton fermé et son sac de voyage.
-Ça va ? M’interroge-t-il suspicieux.
Je lève la tête prise sur le faite et acquiesce en lui faisant un sourire rassurant. Il referme son coffre.
-Allez. On y va ! On a un peu de route à faire.
Je m'avance du côté passager pour m'y installer à l'avant, tandis que Prisca suit Valentin de près. Il lui ouvre la portière, bascule le siège, pour qu'elle puisse prendre place sur le siège arrière et se couche, comme si rien avait changé.
Trois minutes plus tard, nous prenons la route pour suivre la direction du périphérique, puis peu de temps après, passons le Tunnel de Saint-Cloud qui ne l'oublions pas, a servi dans la seconde guerre mondiale comme dépôt de munition pour l'armée allemande. Et enfin, l'autoroute 16 direction la Normandie.
J'examine le défilé de voiture passer à côté de la nôtre ainsi que le paysage qui change à vue d'œil. Petit à petit la région parisienne prend un aspect différent. Celui d'un autre univers, plus calme et plus verdoyant.
