chapitre 40

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Kizomba Mix 2015 de Badoxa 
Petit coup de cœur


Cyril /Valentin .

La soirée était déjà bien avancée , et 
j'avais bien récupéré. Comment ? Ça je ne saurais vous le dire. Mais en tout cas une bonne sieste est un bon remède de cheval, j'étais enfin sur pied pour me préparer. 

Je vous avoue que j'étais impatient de retrouver Béatrice , elle avait fait partie de mes plus fidèles clientes . Jusqu'au jour où elle était passée en silence radio et cela pendant à peu près une petite année. Vous imaginez donc ma surprise quand mon téléphone avait sonné et que je découvrais son prénom affiché sur mon téléphone...

Tout en me préparant je me demandais bien ce que lui avait pris de me téléphoner après tous ce temps. De toute manière j'allais le savoir rapidement. 

Comme à mon habitude, je pris soin de préparer mes vêtements, un geste qui était devenu quotidien quand je partais voir une cliente. Je veillais à toujours accordé mes chaussures et ma cravate. De mettre une chemise plus clair que mon costume. Que voulez-vous j'aimais la perfection et la classe. Mais bon, mes tocs y était aussi pour quelque chose ça c'était certain. 

J'avais cette obsession compulsive que tout mon appartement soit rangé et nettoyé en permanence, pour moi c'était nécessaire, incontrôlable, obligatoire et surtout répétitif. J'avais ce rituel de la vérification continuelle

Ma toilette, où je m'exigeai la perfection sans avoir un seul poil sur ma peau parce que pour moi c'était sale.

Celui  de l’habillage où je veillais à toujours accorder mes vêtements et  de mon déshabillage où certains de mes vêtements devaient être pliés d'une certaine manière, et d'autres suspendus sous une housse, de peur des microbes et autres staphylocoques. 

Mais je n'étais pas le pire comme me l'avait expliqué une fois mon thérapeute.

Vous en aviez qui détestaient passer sous une échelle, d'autres qui avaient la crainte permanente des germes ou de la saleté, ce qui entraînaient comme rituel de se laver les mains des dizaines de fois par jour et de ne pas pouvoir serrer la main des gens. 

Mais aussi ceux qui avaient les doutes sur ce qu'ils venaient de faire.

(Avaient-ils bien fermé la porte à clef avant de partir ? Fermé le robinet d'eau?, etc.)

Ces gestes continuels de vérifier des dizaines de fois des actes simples de la vie quotidienne au point d'en devenir handicapant. 

Et puis vous aviez les autres, ceux qui avaient des gros problèmes sociologiques au point d'en avoir des pensées violentes, ou des pensées d'actes sexuels envers leurs proches. Des pensées auxquelles ils craignaient de céder et où ils mettaient en place des rituels pour ne pas y succomber : Masturbation, Flagellation, Scarifications, voir  même d'autres addictions défendues par la loi. 

Je vous avoue que j'avais eu de la chance de ne pas être tombé dans la drogue ou l'alcool pour chercher un remède adéquate à mes problèmes de TOC.

Revenant sur terre, je levais mon poignet à mon visage pour constater l'heure sur ma montre qui indiquait dix neuf heures. Il était temps pour moi de partir à mon rendez-vous à l'Étoile, dans ce Night Club réputé. 

Je jetais un dernier coup d'oeil par la même occasion sur mon téléphone personnel qui m'indiquait qu'aucun message n'était arrivé. Puis le déposait dans sa boîte,bien rangé correctement, puis dans un tiroir que je refermai et me dirigeais vers l'entrée tout en comprenant le mutisme de Stéphanie. 

Mais pour l'instant, je n'avais pas le temps de méditer là-dessus. J'aurais bien le temps d'avoir une discussion sérieuse avec elle. 

Passant devant mon miroir de l'entrée, je me stoppai pour y regarder mon apparence : ma cravate était bien ajustée, mon col de chemise en place et ma veste fermée correctement en veillant à laisser le premier bouton ouvert.

Lui Succomber   (🔞) Terminé......Où les histoires vivent. Découvrez maintenant