Lui Succomber (🔞) Terminé......

ÉPILOGUE

Roxanne - St Woods

Point de vue du narrateur.

Deux années plus tard. ( Valentin)

Debout derrière la fenêtre, il regarde avec amour sa femme jouer sur la plage, elle est accompagnée de leur fille de neuf ans, qui hurle à tue-tête qu'elle lui passe le ballon.

Plus loin, Gabriel, dix-huit ans. Et oui les années passent trop vite. Et puis il y a les supporters au bord d'un terrain fictif.
Axelle, Antoine et Cyprien qui gesticulent dans tout les sens, criant le nom de leur joueur préféré...

Oui ils sont tous présents. Dans quelques jours, Valentin et Stéphanie vont s'unir. Dans la richesse et dans la pauvreté. Pour le meilleur et pour le pire.

Quoique, pour le pire de ce côté là, on va dire que la vie les a déjà bien gâtées, non ?

Ses yeux regardent le ballon qui roule suivit de près par Stéphanie, qui est vite rattrapée par Océane.
Un dribble, une feinte et le ballon multicolore s'envole vers le ciel bleu des tropiques, où volent des cormorans, criant au-dessus de leurs têtes.

Alors, le ballon, rapide comme l'éclair, se dirige vers un but imaginaire, créé avec deux gros coquillages.
Gabriel est là, impatient de réceptionner ce ballon. Il sautille. Il se moque, gentiment bien sûr. Il lève les mains, quand soudainement, il voit Axelle l'interpeller en lui faisant des grimaces pour le déconcentré.
Pris dans un fou rire, il n'a pas le temps de réagir. Car les entremetteuses ont bien préparé leurs coups .

-But ! S'écrie Océane en bondissant comme un ressort devant les yeux hagards de Gabriel.

Les supporters applaudissent, hurlent de joie et ils se rejoignent tous, dans une grande accolade fraternelle.

Valentin, alors, affiche un grand sourire, puis lâche le rideau, qui se replace doucement dans un mouvement fluide. Comme l'aurait fait une brise du matin.
Heureux, il se détourne de cette fin de match de football improvisé.
Car, des pleurs le rappelle à l'ordre.

D'un pas rapide, il se dirige vers la chambre. Ouvre la porte et s'avance vers le berceau pour y prendre dans ses bras, Cyril : son fils tant aimé.

Au début, il avait été surpris de ce prénom qu'il ne voulait plus entendre.
Comme toute son histoire passée qui avait été balayée et dont il ne restait plus rien..
Son petit carnet de rendez-vous. Son téléphone professionnel. Et tout le reste mis au feu pour y être détruit sans aucun regret.
Il avait juste gardé cette maison en Normandie, remplie de leurs souvenirs et qui leur servait de pied à terre quand ils descendaient en France pour voir la famille et son indomptable amie Axelle.

Mais après tout, l'explication de Stéphanie l'avait fait changer d'avis rapidement, et il avait accepté cette décision.
" Le prénom de mon Escorte boy pour lequel j'ai succombé "

-Chut ! Murmure-t-il au creux de sa petite oreille. Maman va arriver.

Il l'emmaillota dans un lange, comme l'objet précieux qu'il est pour lui. Il l'embrasse délicatement sur le front, et va s'installer sur le Roking-chair pour se laisser bercer au longs bruits sourds des va-vient de la mer, lui donnant l'impression que les vagues fredonnent une douce et jolie berceuse.

Alors il lui parle. Comme le papa attentionné qu'il est. Et le petit bonhomme ferme les yeux, sans doute rassuré.
À son tour, Valentin abaisse ses paupières pour se replonger dans ses souvenirs. Ceux de ses retrouvailles, qui datent déjà de deux ans.