Cette histoire est la version non censuré de Lui succomber, elle est à l'état brute. C'est à dire sans transformation.
J'avais envie de vous la faire partager..
Bonne lecture..
Attention ! Langage crû, et certains chapitre sont déconseillé (🔞)...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
La porte vient de se refermer sur ma cousine et son mari devenu depuis quelque temps mon plus fidèle ami. J'examine mon appartement grands standing et soupire de lassitude puis range ce qui traîne.
Les verres dans le lave vaisselle, la bouteille de vin d'un grand vignoble connue dans l'armoire à bouteille qui me sert de cave. Je remets à leurs places respectives les objets auxquels Judith a eu le malheur de toucher. Je passe une peau de chamois sur mes meubles pour retirer les traces de doigts puis l'aspirateur et pour finir la serpillière.
Depuis ma tendre enfance, j'aime l'ordre et que tout soit rangé à sa place. Mes parents se sont même posés la question à savoir si je n'avais pas des tocs.
Certaines personnes prennent ça pour un défaut, moi je vois ça comme une qualité.
Toc ou défaut ? Ce n'est pas le problème. Chez moi, comme dans ma vie tout est organisé et à sa place. Peut-être un peu trop.
Pieds nus, je m'avance vers ma salle de bain et retire méthodiquement mon tee-shirt, pantalon, chaussettes et les pose pliés dans ma panière à linge. Je passe sous la douche en veillant à ce que l'eau soit à la bonne température puis me frictionne et me rince.
Comme à mon habitude, j'examine la moindre parcelle de mon corps. Dans une heure, je vais quitter mon costume de Valentin pour enfiler celui de Cyril. Et comme le dit si bien la chanson de Soprano.
"Ce soir je n'ai pas le sourire. Je fais mine d'être sur la piste malgré la routine. J'ai le maquillage qui coule, mes larmes font de la lessive Sur mon visage de clown. Je sais bien que vous n'en avez rien à faire de mesproblèmes quotidiens, de mes poubelles, de mes colères Je suis là pour vous faire oublier, vous voulez qu'ça bouge Ce soir je suis payé, je remets mon nez rouge."
Alors, avant de remettre mon nez rouge destiné uniquement aux femmes et mon costume pour les divertir, j'attrape un short, un tee-shirt, allume mon téléphone personnel et le regarde. Je fais défiler les contacts et tombe sur celui de Stéphanie.
J'hésite...puis je le sélectionne. J'ouvre la conversation et je tape enfin mon message.
Moi: Bonne nuit Stéphanie. Impatient de vous revoir. La partie n'est pas finie. À très vite. Valentin.
Puis je pose mon téléphone personnel sur sa station d'accueil et sélectionne le titre "Angel" de Robin Williams. Les paroles se déversent douces, reposantes et tristes. Comme je le suis, là, toute suite.
" I sit and wait Does an angel contemplate my fate And do they know The places where we go When we're grey and old 'Cause I have been told That salvation lets their wings unfold So when I'm lying in my bed Thoughts running through my head And I feel the love is dead I'm loving angels instead."
Je laisse les paroles se répandre en moi comme le ferait un esprit bien vaillant et j'attends.
Je ferme les yeux et entre enfin dans la peau de mon personnage. L'heure qu'indique ma montre, une heure du matin, me fait redescendre dans la réalité.
La lumière de la lune illumine ma chambre comme le ferait une ampoule. Je m'allonge laissant ma tête reposée sur la tête de mon lit.
Je prends mon calepin rangé dans le tiroir de ma table de nuit et attrape par la même occasion mon téléphone professionnel. Une à une je tourne les pages pour examiner mon emplois du temps de la semaine. Et justement, je dois téléphoner à une cliente. Mais vu l'heure, je vais juste me contenter de lui envoyer un message.
Une lumière blanche indique l'arrivée d'un message. J'ouvre et soupire.
Franck : Je suis à une soirée, tu nous rejoins ? Je tape rapidement mon texto.
Moi : Désolé, ce sera pour une prochaine fois. Bonne soirée.
Et j'envoie, mais rapidement un message s'affiche en retour.
Franck : Allez, viens, rejoins-moi. Je suis en boîte de nuit et elles sont chaudes ce soir.
Moi : Désolé, pas ce soir. Amuse-toi bien pour moi.
Franck est lui aussi un Escort Boy. Cela ne fait pas très longtemps qu'il est dans l'agence. Il aime s'amuser de toutes les manières possibles et surtout quand ça concerne le sexe. Comme il me l'a dit une fois.
"Si je suis entré ici c'est pour deux raisons. Premièrement, ma belle gueule bien-sûr et la seconde vue mon hypersexualité ou si tu veux mon *satyriasisme. Le sexe pour moi c'est vital. Je ne peux pas vivre sans."
En y repensant ce n'est pas faux. Il est tout le temps scotché à son téléphone et chat sur des forums qui feraient rougir les filles bien sages. Sans compter YouPorn qu'il visionne dès qu'il a un moment de libre.
J'ai connu et vu des excités du sexe, mais lui, c'est une autre paire de manche.
À part ça, c'est un très bon professionnel et un bon collègue, mais nous n'avons pas les mêmes délires. Après, comme le dit bien une expression de chez nous "Chacun prend son plaisir où il le veut."
Quelques minutes plus tard, j'ouvre le message de ma patronne sur lequel elle m'a envoyé le numéro de téléphone de la cliente voulant avoir à faire à mes services et je tape mon message.
Moi : Bonsoir, désolé de vous envoyer ce message à une heure si tardive. Je suis Cyril l'Escort Boy. Vous avez demandé à avoir à faire à mes services ? Vous pouvez me joindre à ce numéro à tout moment et nous discuterons ensemble de ce que vous désirez. À bientôt. Votre futur Escort Boy Cyril.
Puis j'envoie. De toute manière vu l'heure qu'il est, je n'aurai pas de retour. Alors, sagement je m'allonge. Mais un bip sur mon téléphone personnel me fait me relever rapidement et en trois enjambées je suis devant ma station d'accueil.
C'est elle ! Stéphanie. Et comme un gamin impatient j'ouvre la messagerie.
Stéphanie : Merci Valentin ! Et oui peut-être à bientôt. Bonne nuit.
Oh oui ! À très bientôt Stéphanie.
À suivre ..
Traduction
Je m'assois et j'attends Un ange réfléchit-il à mon destin Et les anges savent-ils Où nous irons Quand nous serons vieux et grisonnants Car on m'a dit Que le salut fait déployer leurs ailes Alors quand je suis dans mon lit Des pensées plein la tête Et que j'ai la sensation que l'amour est mort Je préfère aimer les anges à la place
Définition : *Satyriasisme est une hyper sexualité chez l'homme.
