Cette histoire est la version non censuré de Lui succomber, elle est à l'état brute. C'est à dire sans transformation.
J'avais envie de vous la faire partager..
Bonne lecture..
Attention ! Langage crû, et certains chapitre sont déconseillé (🔞)...
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Stéphanie
Maintenant, six années venaient de passer, et assise sur mon lit, où j'écoute en fond : " Parlez- moi de lui".Je regard ces souvenirs que je garde précieusement. Ce dossier créé et qui contient toutes les photos de Valentin prise à son insu par Axelle.
La chanson raconte l'histoire d'un homme partie pour un long voyage, et jamais revenu.
"Est-il vrai qu'il habite sur le port? A-t-il toujours sur lui ma chaine d'or? Sur les photos il semble avoir changé Et il me parait triste et fatigué.
Parlez-moi de lui, {Il nous parle de toi} A-t-il des ennuis? {Il ne pense qu'à toi} Comment est sa maison? Chante-t-il des chansons ?"
Avec Axelle, on avait décidé de créer une adresse via poste restante. Une façon de rester en contact. De la tenir au courant de l'évolution de sa nièce. De Valentin. Et de Gabriel. Prouvant à l'assistante sociale gèrant le dossier à des milliers de kilomètres, qu'il allait bien. Que personne ne s'était trompé en me le confiant. Et puis j'avoue, qu'elle profitait de ce paysage paradisiaque aux multiples couleurs. Une façon de la faire voyager à travers mon regard.
Mes yeux plongés sur mon écran, où sur certaines photos Valentin semble fatigué. Je laisse aller mon imagination.
"Pensait-il vraiment à moi ?"comme le disait la chanson. Parlait-il autant de moi ?
Je soupire et continue d'examiner les clichés. Je pose mon doigt sur l'écran pour y caresser son visage affichant un sourire, qui semble camoufler une mélancolie.
Mais malheureusement, sur celles que je venais de recevoir, Valentin porte une barbe. Peut-être une manière de se disimuler un peu plus. Mais pour moi, cela cache la vérité. Une dépression s'installe sans crier gard.
Je ferme les yeux un laps de temps, pour les recouvrir quelques secondes plus tard. J'étire mes lèvres, penche ma tête sur le côté et lui envoie un baiser virtuel.
" Tu me manques tellement Valentin "
Je savais depuis quelques temps, par le biais de mon amie, que Valentin avait vendu sa maison de Normandie pour la racheter sous un homonyme. Son appartement de Paris quant à celui-ci. Cédé rapidement dès mon départ. Pour se débarrasser de tout ce qui lui rappelait sa vie d'avant.
