Chapitre 6 - partie 5

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            Elle était sur le chemin qui la ramenait chez elle quand elle rencontra Philippe et Franck. Elle descendit de cheval et leur fit la bise.

— Comment allez-vous ? leur demanda-t-elle.

— Bien, et toi, ça a l'air d'aller, fit Franck.

— Ça va, ça va...

— Et ça se voit.

— Alicia, intervint Philippe, il faudrait que je te parle... seul à seule, finit-il en regarda Franck.

— Passe dans la matinée. Là, il faut d'abord que je rentre chez moi sinon mes grands-parents vont s'inquiéter.

— T'as pas dormi chez toi ? demanda Franck.

— Elle a dû dormir chez David, répliqua amèrement Philippe.

— Non. J'avais envie de dormir dans la forêt alors j'ai pris une tente, mon cheval et j'ai été dormir aux Blondins.

— David n'habite pas loin du bois, tu ne le savais pas ? demanda Franck.

— Ah, bon ? Bah non.

— Et bien, tu sors avec un mec et tu ne sais pas où il habite ? C'est bizarre, non ? dit Philippe.

— Je ne sais même pas où vous habitez, vous !

— Oui, mais nous, on ne sort pas avec toi.

— Peut-être mais n'empêche que je vous connais depuis plus longtemps.

— Remarque, c'est vrai. On se retrouve toujours chez elle ou chez Marilyn.

— Ouais, reconnut Philippe douteusement.

— Tiens. Si on faisait une soirée, mettons... dans deux semaines, chez moi, tu viendrais ?

— Je suis désolée Franck, ça tombe mal. Mon amie se fiance le 14 et je dois y être. Tu m'excuses ?

— David pourra venir même si tu n'es pas là ?

— Ecoute, il devait venir avec moi, mais s'il préfère rester ici avec vous, c'est normal. Demande-le-lui.

— Tiens, si on faisait un pique-nique aux Blondins, ce soir ? On se retrouve à l'arbre couché. Ça pourrait être sympa.

— Ah oui, pourquoi pas, répondit Philippe.

— Je me charge d'en parler à Eric et David, je vous laisse les autres puisque vous savez où ils habitent, contrairement à moi, appuya-t-elle en regardant Philippe.

— Ok, mais vers quelle heure ?

— Disons vers vingt heures trente voire vingt et une heure, ça vous irait ?

— D'accord, répondit Philippe.

— Bon, moi, j'y vais. Cet après-midi, vous serez à l'abris-bus ?

— Oui. Je passe chez toi vers quelle heure ? demanda Philippe.

— Dans une heure à peu près.

— D'accord.

— A tout à l'heure, fit Franck.

— Bye.

Une vie, une renaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant