2 ans plus tard
Pdv : Aïcha ( petite sœur de Djamila )
Je revenais du fleuve quand je croise les enfants allant a l'école. J'ai toujours rêvé d'y aller. J'en ai même parler a ma mère ( Samira ma marâtre). Mais elle m'a répondu :
Elle : Non ! L'école c'est pour les garçons. Toi aussi tu veux allée faire ta pute là-bas comme ta sœur ? Tu veux encore nous mètre la honte et te comporter comme les blancs ? Fiche moi le camps. Ta place est a la maison pour me servir , moi qui doit m'occuper de toi !
Depuis je ne lui en parle plus. Elle dois sans doute avoir raison.
Aujourd'hui j'ai beaucoup de choses a faire. J'ai déjà fini le lavage des vêtements de mon père et de mes 6 frères. Tôt ce matin j'avais balayer toute la cour ainsi que de laver les assiettes sale.
Je suis assise sur un tabouret entrain de cuisiner , il est déjà 11h et si le dîner n'est pas près d'ici 12h je passerai un sale quart d'heure.
Je fredonne la chanson que ma mère avait habitude de nous chanter a ma sœur et moi. Comme elle me manque. Ça fait 2 ans qu'elle nous a quitté et j'ai toujours la même douleur au cœur.
??? : Asalam Alaykoum !
Je relève la tête du foyer où se trouve sur le feu ma marmite de riz.
Moi : Wa Aleykoum Salam.
Une femme s'avance vers moi.
Plus je la regarde plus je remarque qu'elle ressemble beaucoup a ma défunte mère.Moi : Qui cherchez vous ?
Elle sourit sans me répondre.Elle : Tu as bien grandis depuis le jour de ton baptême. Tu dois avoir 7 ou 8 ans maintenant ma petite Aïcha.
Elle me souriait en parlant. Je me sens bien.
Moi : J'ai encore 6 ans Madame. Oh attendez je vais vous apporter un tabouret et de l'eau fraîche.
Elle : Non merci ma chérie , je vais repartir tout de suite.
On resta silencieuse pendant quelques minutes. J'aimais vraiment la regarder. Elle est très belle.
Elle : Je suis désolée pour ta mère.
Moi : Je ... Merci. Je commençais à avoir les larmes aux yeux.
Soudain je commence a sentir une odeur de brûlé. Je tourne la tête vers la marmite de riz et constate qu'elle est entrain de cramer.
Je me précipite pour étreinte le feu quand je vois ma marâtre s'avancer vers moi avec une grosse chicotte a la main.
Samira : Je vais te niqué salement. C'est mon riz que tu laisse cramé ? Tu va le payer cher.
Elle était vraiment énervée. Je sens déjà la douleur des coup dans ma chaire.
Mais lorsque ma marâtre vis la femme près de moi elle s'arrêta net. Elle tremblais sur place. C'était étonnant. On aurait dit qu'elle avait peur. Ma marâtre me regarde un instant puis part en courant s'enfermer dans sa case.
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Le Mari De Ma Sœur
RomanceL'amour est un sentiment merveilleux qui mérite sa place dans le cœur de tous.