Le Mari De Ma Sœur

63 : Réveillée

Hamed

Depuis quelques jours je passais mes nuits avec ma belle sœur. Les enfants étaient chez ma mère et je passais le plus clair de mon temps avec Ycha.
Son visage devenait de plus en plus pâle au fils des jours. Les nuits je restais assis près de son lit et je lui tenait la main.
Cette nuit là , je me suis endormie mais je tenais toujours la main d'Ycha. Vers les 3h du matin je commença a entendre des bruits. C'était comme des murmures. Je me lève et remarque que Ycha parlait dans son sommeil. Je la secous dans l'espoir qu'elle ouvre les yeux.

Moi : Ycha... Réveille toi ... Allé s'il te plaît reveille toi...

Elle avait le visage en sueur et continuait de murmurer puis elle se tais un instant. Je pus l'entendre dire

Ycha : c'est promis...

Soudain son cardiometre se mit a montrer des lignes droites.

Ce fut le choque

Je ne peux pas croire qu'elle nous ai quitter. Non pas elle , pas maintenant, pas comme ça

Moi : DOCTEUR !!!!!! DOCTEUR !!!!

Il débarque dans la chambre avec des infirmières.

Lui : Veillez sortir Mr nous allons procéder a une réanimation

Moi :  Quoi ???

Lui : Elle est entrain de nous quitter pour de bon. SORTEZ !!!

Je ne pouvais pas bouger. Tout se passait au ralenti. Je voyais Ycha se battre pour vivre et moi j'étais impuissant. Je voulais l'aider mais je ne pouvais rien faire.

Le docteur lui faisait des injections et lui faisant un massage cardiaque mais rien. Ycha ne se réveillait toujours pas.

Au bout d'un moment tout c'est arrêté. Le cœur d'Ycha ne battait toujours pas, il s'est arrêté de battre.

Docteur : Je suis navré de vous le dire Mr. On a fait tout ce qu'il fallait pour sauver la patiente mais ...

Je ne l'écoutais même plus.
J'en ai marre de cette nouvelle. D'abord j'ai perdu ma femme, celle que j'aimais de tout mon cœur et maintenant je vais perdre celle qui me maintien en vie ?
Ah non je laisserai pas une telle chose se produire.

Je m'avance vers le lit de ma belle sœur. Les infirmières allaient lui mettre le drap blanc des morts.

Moi : Hé arrêtez ...

Elles: mais elle est morte   

Moi : N'importe quoi !!!

Je prend une chaise et m'assis près d'elle en lui tenant la main que je caresse. Son corps était froid.

Moi : Ycha lève toi !

...

Moi : Lève toi je te dis !

...

Moi : Maintenant t'es devenue une grande fille tu ne m'écoute plus ? Quand t'étais enfant tu faisais tout ce que je te disais et ta sœur elle était jalouse car tu m'obeïssais plus qu'à elle.