Le Mari De Ma Sœur

49: Réalité

Ycha

Après 3h passé a attendre devant la salle d'opération, la porte s'ouvre enfin.
Le docteur vient vers nous. Hamed court vers lui et le mitraille de question. Je voyais l'inquiétude pure dans ses yeux.

Hamed : Docteur... Comment va ma femme ?

Le docteur ne disait rien. Je m'approche a mon tour.

Moi : Docteur comment va ma sœur ?

Le docteur restait toujours silencieux. Il baissait la tête

Hamed : PUTAIN DE MERDE COMMENT VA MA FEMME ? RÉPONDEZ MOI IMMÉDIATEMENT !!!!

Il avait perdu son calme et ça ce comprenait parfaitement.

Je regarde vers la salle d'opération et je vois par la petite fenêtre des infirmières posé un drap blanc sur le visage souriant de ma sœur.

Docteur : Mr Ben-Affane je suis navré de vous l'apprendre mais votre femme est ...

Moi : Non.... Non pas ça ...

Je recule petit a petit comme pour m'éloigner de cette réalité si dure.

Moi : Non pas ça ...

Hamed se tourne vers moi

Lui : Ycha ??? Ycha ? YCHA!!!!

Tout devient noir autour de moi. Je n'entendais que le song de la voix de mon beau frère. Sa voix devenait de plus en plus lointaine. Mes jambes me l'achètent et je tombe par terre. Hamed et le docteur se précipitent sur moi, Hamed criait mon prénom mais moi je ne voyais que la salle d'opération où se trouvait... Le corps de Djamila la seule famille qu'il me restait.

Moi : Non je refuse ... C'est impossible ! Je... Je ne veux pas y croire !!!

Je refuse de croire que ma sœur nous a quittés de la sorte. Je refuse ! Ce doit sûrement être un cauchemar. Voilà c'est un cauchemar je vais bientôt me réveiller.
Je ferme les yeux en espérant que quand je les auraient réouvert ma sœur sera près de moi .

***********

J'ouvre lentement les yeux et tombe sur 2 paires d'yeux marron claire.

Eux : Bonjour tata

Je m'assis sur le lit.

Eux: Tata comment vas tu ?

Je me frotte les yeux. J'ai une migraine terribles.

Moi : On est où ???

Salim : A la maison , c'est papa qui t'as emmener dans ta chambre hier nuit.

Moi : J'ai passé la nuit dehors ?

Salim : Vous étiez a l'hopi...

Je ne le laisse pas finir sa phrase que je me lève et cour a toute vitesse dans la chambre de Djamila.

J'ouvre la porte et y découvre plein de fleure disposé autour du lit. Il y avait une agréable odeur d'encens mais aucune trace de ma sœur.
Non je ne peux pas accepter cella. Je refuse de croire que ce n'était pas qu'un simple cauchemar. Non!!!!

Salim : C'est nous qui avons décoré la chambre de maman pour quand elle rentre elle trouve sa chambre joli.

Salam : J'ai choisi ses fleurs préférés ainsi que son parfum d'encens préféré.

Ils me parlaient tous avec tant d'innocence. Pourquoi la vie est si cruelle ?

Eux : Tata pourquoi tu pleures ?

Les larmes coulent sans que je ne puisse rien faire.

Moi : C'est tellement gentil ce que vous avez fait pour votre maman.

Salam : C'est parcequ'on l'aime beaucoup

Salim : Et notre petite sœur aussi. Dit tata quand est-ce que Maman rentre a la maison ?

Aujourd'hui , j'aurai voulu lui répondre mais hélas.

Moi : Où est votre père ?

Salim : Il est dans l'indépendance 12.

Je cours a toute vitesse dehors et me rend dans la petite maisonnette.

Il faisait déjà jour mais le ciel était gris. Un orage menaçait d'éclater a tout moment.

Moi : Hamed ???

Il s'était enfermer.

Moi : Hamed ouvre moi je t'en pris.

Lui : Je ne veux voir personne.

Moi : Laisse moi enter je t'en pris. Je n'ai plus personne. Je me sens tellement seule sans elle. Je suis complètement anneantie. Je voudrais juste... Juste qu'elle revienne.

Le vent avait commencé a souffler très fort. Mes larmes coulaient toujours. Je peux comprendre la douleur de Hamed mais et ma souffrance a moi ? Je me sens si mal

Hamed : Va t'en !

Moi : NON !!! OUVRE MOI !

Désormais la pluie tombait  violemment. J'avais froid.

Moi : Ça fait tellement mal de perdre un être chère mais comme tu me le disais autrefois : Nous sommes des Warriors.

Lui : ...

Moi : Ouvre moi Hamed ... Je t'en pris...

Je me laisse tomber le long de la porte et me recroqueville sur moi même. Je pleure toute ma douleur. J'ai envie de crier de détruire tout pour me sentir mieux. Je veux que ma sœur revienne. Je veux remonter le temps et passé encore plus de temps avec elle. Elle me manque déjà. Mon cœur saigne de douleur. J'ai envie de mourir.
Mon visage n'est plus qu'une cascade de larmes.
Le vent violent et la pluie me fouaite la peau. Ça fait mal mais pas autant que de perdre la seule famille qu'il me restait.
Ça fait trop mal de penser que je ne l'a rêverai plus jamais de la vie. Ça y est elle est partie rejoindre mes parents. Monde pourri je voudrai la rejoindre.

Moi : Djamila ....

Mes paupières deviennent lourdes. Je ferme lentement les yeux et je m'évanouie.
Je veux m'éloigner de cette réalité injuste.

Quand j'ouvre les yeux il était très tard la nuit. J'allume la lampe de chevet et découvre les jumeaux dans ma chambre. Salim le plus grand était assis sur une chaise près de mon lit et avait fini par s'en dormir. Salam lui il avait sa main dans la mienne. Sa tête était reposée sur ma poitrine.
Des larmes coulent encore. Comme je suis égoïste. Je ne vois que ma douleur alors que ces enfants viennent de perdre leur mère. Ils ne sont certes pas au courant mais ça ne peut plus continuer ainsi. Je dois m'occuper d'eux et rester forte.