Le Mari De Ma Sœur

20 : Paine

Pdv : Aïcha

Après la prière de Magrib je constate que mon père n'est toujours pas venu prendre son dîner.
J'étais dans la cour assise sûr la natte près de ma marâtre.

Moi : Mère où est mon père ?

Elle : Il dors !

Je la trouve bien gentil ce soir. Je me lève et prend sa nourriture. Je la dépose quelques part dans sa case. Ma marâtre se lève et s'en va. Je reste alors seule dans la cour.

Je me souviens que quand mon père dormait dans sa case ma mère lui m'était toujours du Dougou ( parfum de chambre). Je me lève et va chercher un fourneaux que je remplit. Je prend la fournaise et me dirige vers la case de mon père en chantonnant. Je suis contente a l'idée de partir loin de ma marâtre mais aussi triste de devoir quitté mon père.

J'étais presque arrivée devant la case de mon père quand on m'arrête.

Farouk : Hé toi , où est-ce que tu vas comme ça ?

Farouk est mon demi-frère. C'est le plus jeune fils de ma marâtre et il a un ans de plus que moi.

Moi : Je vais mettre du dougou dans la case de papa.

Lui : Quitte là bas c'est pas ton père. Maman dit que tu es un bâtard.

Moi : C'EST FAUX ! Je lui cris dessus.

Lui : Attend , t'es entrain de traiter ma mère de menteuse ou je rêve ?

Je commence a avancer mais il me menace du regard.

Moi : Bien-sûr que non mais ce n'est pas vrai !

Lui : C'est faux ! Regarde toi tu ressembles a une étrangère. Tu n'es pas la fille de mon père.

Moi : Toi même !

Lui : C'est moi que tu traite de bâtard ?

Il me fait vraiment très peur.

Moi : Farouk je suis désolée.

Lui : Je m'en fou je vais te niqué tout de suite.

Je voulais courir mais je sens qu'on me pousse violemment par derrière. Je tombe en criant. J'atteris au sol mais ma tête tombe net sur une pierre. Je n'ai pas compris ce qui c'est passé. Je sens un liquide chaud coulé le long de mon crâne puis trou noir...

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Pdv : Samira

J'étais dans ma case entrain de me demander si le somnifère fera son travail assez longtemps lorsque j'entends un terrible Crit venant de dehors. J'ai vite reconnu la voix de cette morveuse de Aïcha. Je m'en fou de ce qui pourrait lui arrivé. Je fais comme si de rien était et continue mon occupations.

5 minutes après j'entends encore plus de cris dans la maison et une odeur de brûlé. Je me décide a sortir et là c'est l'effroi.

Ma maison est remplie des gens du village. Devant moi se dressait un immense incendie. Je réalise avec peine que c'est la case de mon mari. Je me mets a crié mon désespoir. J'espère que mon mari s'en est tiré.

Après un grand effort a essayer d'éteindre le feu les gens on finalement réussi.

A force de pleurer je n'avais plus une seule larmes. Je me laisse tomber au sol.

Les gens se sont regroupés sur moi ainsi que mes fils

Abdallah( mon fils aîné ) : Aÿ gnah ( maman ?)

Moi : ... Je ne pouvais pas répondre.

Moi : Mon ... Mari. Alhadji ?

Lui : Désolé il ne s'en est pas sorti.

Mon cœur se brise en mille morceaux.

Moi : Co... comment ?

Lui : Je suis navré le feu était déjà bien avancé avant qu'on ne vienne.

Si j'étais sortie plutôt j'aurai pus le sauvé.

Lui : Le feu aurait été déclancher par une fournaise.

Oh mon Dieu.

Je me lève comme un robot et commence a crié de toutes mes forces.

Moi : Où est Aïcha ?

Personne ne me répond.

Une amie : Samira calme toi. On sait que tu dois beaucoup t'inquiète pour elle mais ...

Je la pousse.

Moi : Je m'en fou qu'elle meurt ça ne me fait ni chaud ni froid. Je veux savoir où est cette maudite fille qui vient d'assassiner mon époux.

Je bouscule la foule et va vers la case de ma coepouse. Je retrouve la petite étalée sur une natte le visage en sang.

Mes yeux étaient rouges de colère. Je pourrais la tuer là.

Binta : N'approche pas plus d'elle. C'est un conseil Samira.

Je tourne la tête et vois la grande sœur de ma défunte coepouse.
Merde cette famille m'a tout prit.

Moi : Qu'elle crève !

Je me retourne les larmes aux yeux et cour vers ma case. Mon cœur est détruit. Je viens de perdre mon mari. Celui que j'aime, le père de mes enfants et tout ça a cause de Malika...