Depuis sa rencontre avec le mystérieux malfrat cette fameuse nuit, Soraya était constamment en train de patrouiller dans le quartier. Elle voulait protéger le quartier comme lui avait demandé un des policiers de la ville la dernière fois.
Elle avait accepté volontiers.
Il était maintenant dans les alentours d'une heure du matin. Notre jeune héroïne sorti de chez elle tranquillement toujours accompagné de son fidèle ami, son Sig-Sauer* (NDA: *type de pistolet). Elle ne laissait rien lui passer sous le nez. elle était très attentive.
Son but premier était de retrouver le mystérieux jeune homme de la dernière fois, elle voudrais savoir si il était celui qui avait tué une jeune femme qui a été retrouvée morte à quelques mette d'ici dans un parc pour enfant.
La victime aurait été frappée avec quelques de dur et de lourd selon l'autopsie. C'est alors que lui ai venu directement l'idée que c'était l'inconnu qu'elle avait frappé, qui était sans doute le meurtrier.
Soraya voulait à tout prix le revoir.
Ses vœux fût exaucés, le jeune malfrat fumait un joint appuyé contre la porte d'une voiture, sans doute la sienne. La jeune militaire s'approcha de lui lentement, ayant des courbatures dûs à un mauvais étirement après son sport.
Le jeune fumeur remarqua que quelqu'un avançait vers lui mais il s'en fichait. Le joint qu'il avait jusqu'à présent entre les doigts, se retrouva sur le sol écrasé par ma semelle de ses baskets.
- « En plus de tuer des gens, tu pollues ? Wow... » Déclara-t-elle ironiquement.
- « Et alors ? J'm'en branle, si tu le savais pas. » Lâcha-t-il en soufflant la fumée de sa cigarette sur le visage de la jeune militaire.
Soraya se rapprocha de lui, le jeune homme se sentait un peu intimidé mais ne le montra pas. Notre héroïne passa ses mains sur le ventre de l'homme en face d'elle, elle descendit sa main jusqu'à sa poche gauche et attrapa tout ce qu'elle trouva dedans.
Il y a avait des joints, un briquet, quelques bâtons de sucettes ainsi qu'un couteau suisse.
- « Je suppose que le couteau suisse c'est pas pour découper de la viande. » Blagua-t-elle en levant un sourcil.
- « Mouais, et puis de quel droit tu oses me toucher et de me prendre ce que j'ai dans les poches ? » Fit-il en fronçant les sourcils.
- « Parce que j'en ai envie. »
Voyant clairement que la jeune femme se foutait de sa gueule, il attrapa son poignet et la plaqua violemment contre la vitre de la voiture sur laquelle il était appuyé précédemment, arrachant un cri de surprise à l'ancienne militaire.
- « Tu peux peut-être me frapper ou bien me voler ce que j'ai dans les poches mais en aucun cas tu te fous de ma gueule, c'est compris ? » Cracha-t-il en resserrant sa prise entouré du poignet de cette dernière.
Soraya jeta alors tout ce qu'elle avait dans la main dans un buisson à proximité d'eux et glissa sa main dans la poche de son sweat. Elle y sortit son plus fidèle ami et posa le canon de son arme sur le pec droit de l'homme n'oubliant pas de préparer le pistolet en tirant la partie haute vers le bras dans un bruit décrivant parfaitement l'action.
- « Ça m'étonnerai que t'es envie de crever, alors lâche-moi ou je t'explose, maintenant. » Menaça Soraya appuyant son arme encore plus fort qu'elle n'était déjà.
- « Oh, je vois, ça a une arme. Pourtant tu n'es pas de la police, pas vrai ? » Lui demanda-t-il en lâchant son poignet.
- « En quoi est-ce que cela te regarde ? »
- « Oh mais ça ne me regarde pas, mais je sais que tu n'aies pas de la police. Parce que ton arme n'ai pas charger et tout les policiers de la ville ont l'obligation de charger leur arme. » Expliqua le malfrat à Soraya qui bizarrement s'était mise à sourire.
- « J'ai pas une gueule à être policière. »
- « Alors pourquoi est-ce que tu te balades avec ça ? Ça serait dommage de perdre le joujoux que ton appa t'as donné, n'est-ce pas ? » Se moqua-t-il en prenant une voix enfantine.
Elle n'aimait pas ça. Elle n'était pas qu'on l'a prenne pour une fifille à son papa, trop de gens pensent qu'elle est toujours une petite fille et qu'elle est trop fragile pour ce qu'elle est. Beaucoup de gens, famille comme amis, pensaient qu'elle n'allait jamais réussir à l'armée mais elle l'a fait.
Notre Soraya voulait vraiment prouver aux autres qu'elle pouvait le faire et elle l'a fait. Aujourd'hui, tout ceux qui l'on critiqués et l'ont rabaissés ont peur d'elle parce qu'ils savent que Soraya ne les raterait pas une seule seconde.
Revenons à nos deux nocturnes.
- « Qui te dit que c'est mon père qui m'a donné ça ? » Demanda-t-elle avec une petite once de rage dans sa voix.
- « Je ne sais pas, intuitions. Mais saches que même si tu as une arme comme celle-là, tu ne me fais pas peur. Et puis, comment t'as eu ça ? Seuls les policiers ont ça. » Interrogea-t-il la jeune armée.
- « C'est un cadeau. » Réponda-t-elle simplement.
Un petit rire machiavélique s'échappa de la bouche de l'homme. Un cadeau, vraiment ? Ça lui paraissait si ridicule qu'une personne comme elle, une fille, possédait un joujoux aussi dangereux et qui lui plaisait autant.
Cette arme, est un souvenir de l'armée qu'elle n'hésitera pas à utiliser sur qui elle veut.
- « Pff, quelqu'un comme toi, une FILLE, a un truc aussi dangereux entre ses petites mains qui sentent la crème hydratante à la fraise, tu joues avec quelque chose de mauvais, petite. » Ajouta l'homme qui narguait notre héroïne.
- « Déjà, tu vas bien fermer ta gueule parce que si mon poing refrappe ta gueule comme la dernière fois du verras qu'elles sentent pas la fraise, sale pd. » Cracha-t-elle en poussant le torse de son vis-à-vis.
- « Haha, tu me fais peur ! Tu m'as peut-être sonné la dernière fois avec ton poing en acier mais crois pas que si tu recommences je vais pas me venger. » Avait-il dit en prenant maintenant une voix effrayante faisant légèrement rire intérieurement Soraya.
VOUS LISEZ
𝐌𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐫𝐲 𝐭𝐨 𝐜𝐫𝐢𝐦𝐢𝐧𝐚𝐥 -𝙺.𝚃𝚑-
FanfictionChoi Soraya est une ancienne militaire de l'armée de terre aux États-unis. Quelques temps après son retour à Daegu, elle fera la rencontre d'un dangereux malfrat. Ils se reverront, et ils apprendront à se connaître. Qui sait, peut-être qu'ils devie...