❝𝐓𝐎:𝐊𝐘:𝐎𝐎❞ ᵗᵏ

INT:ER:LUD

aujourd'hui, ça fait précisément un an que TO:KY:OO est en publication, et c'est juste un truc de ouf ! j'arrive tellement pas à y croire ! et déjà un an et demi qu'elle est venue au monde ! j'ai l'impression que tout ça était hier.

c'est pour cela qu'aujourd'hui, publié à minuit, Jungkook nous raconte ce qu'il s'est réellement passé cette nuit d'il y a quatre ans, à Tokyo.

je vous souhaite donc une agréable lecture, ayez l'esprit solide car certaines choses sont assez sensibles (n'hésitez pas à y passer si c'est trop pour vous).

on se retrouve à la fin~

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Cinq heures vingt-cinq.

— N'oublie pas de prendre ton goûter surtout !

Je lâchai un soupir pendant que ma mère éclata de rire, les deux mains autour du ventre. Je m'en allais pour une petite semaine et elle ne me lâchait pas la grappe depuis quelques jours. C'était assez compréhensible, car après tout, elle allait se retrouver seule à la maison pendant que je faisais mon voyage scolaire. Cela faisait un an que Jihyuk était parti en Australie, et même si je ne l'avais jamais spécialement aimé, un vide s'était creusé.

— Je n'ai plus huit ans...

— Mes couilles sur ton front, Jeon Jungkook.

Je gueulais un grand coup et sortis de la voiture sous ses éclats de rire. Malgré son attitude chiante au possible, je ne pus retenir un sourire en l'entendant sortir à son tour en continuant de ricaner. J'ouvris le coffre afin d'y prendre ma valise et la déposai à mes pieds. Ma mère, les deux mains sur les hanches, se calma enfin et reprit son expression habituelle lorsqu'elle me tendit une enveloppe blanche. Surpris, je la pris et vis des billets japonais à l'intérieur.

— Pourquoi tu me donnes de l'argent ?

Sa bouche forma un cul de poule, faussement outrée par ma question.

— Je n'ai pas le droit ? Elle fit un grand sourire. Achète-toi ce que tu veux avec, tu auras bien le temps de faire un peu de shopping.

— Je te ramènerai un souvenir dans ce cas.

Elle voulut riposter négativement mais lâcha l'affaire rapidement ; si je disais ce genre de chose, il était impossible de me convaincre le contraire. Je me promis donc de trouver un quelconque souvenir dont ma mère serait contente, mais comme je ne savais pas encore ce qu'il m'attendait dans ce pays voisin, je n'essayais pas de réfléchir à qu'est-ce que j'allais lui ramener. Notre au revoir fait, je sortis du parking avec ma valise et mon sac à dos, et me repérai rapidement grâce aux multitudes de pancartes affichées aux moindres recoins.

Mon professeur principal nous avait donné rendez-vous dans le premier terminal de l'aéroport de Busan. Nous n'étions qu'en vacances depuis hier soir que nous avions dû encore une fois nous lever tôt, et ce même si c'était pour partir en voyage scolaire. A cette époque, c'était la première fois que je me rendais au Japon, et bien que ce soit un pays qui ne m'avait jamais vraiment attiré, l'adrénaline de se rendre à l'étranger était toujours excitante.

Grâce à mon sens de l'orientation, je n'avais pas mis longtemps pour retrouver ma classe et être ainsi à l'heure du rendez-vous. Certains de mes camarades avaient réussi à se perdre en voulant aller acheter quelques bricoles pour le voyage, résultant la colère des trois professeurs de japonais qui nous accompagnaient : Madame Iyata, Monsieur Do, ainsi que Monsieur Jeong, qui était aussi mon professeur principal.