Chapitre 2

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{point de vue Sergio}

Tout le monde se change avec des habits propres, je reçois un appel de Suarez.

Moi : « Oui Suarez ? »

Suarez : « J'ai été viré pour avoir mis trop de temps à dire à mes coéquipiers que c'étaient des balles à blanc. J'ai plus de travail et je viens de rentrer chez moi. Ángel a posé sa démission lui aussi pour me soutenir... est-ce que ça tient toujours pour qu'on... que je vienne ma femme, mes enfants et Ángel avec vous loin de l'Espagne ? »

Moi : « Oui bien sûr. J'envoie un de mes hommes vous cherchez avec moi chez toi. Avertis Ángel qu'il vienne. »

Suarez : « vous partez quand? »

Moi : « Dans deux heures. »

Suarez : « D'accord. Je prépare nos affaires en attendant.»

Moi : « on sera là dans 30 minutes. »

Je raccroche.

Moi : « Marseille? Tu m'accompagnes chercher Suarez et Ángel? »

Marseille : « J'arrive. »

Nous partons chercher Ángel et Suarez puis nous revenons au QG. Ángel, Suarez et sa famille font les présentations. Nous attendons l'appel des serbes pour rejoindre l'avion dans une prairie près d'une forêt très éloignée des habitations. Amaro s'amuse avec les enfants de Suarez, enfin Mario de son prénom, une petite fille de 12 ans du nom de María et un petit garçon de 7 ans du nom de Pedro. Sa femme elle, s'appelle Juliana.
Raquel s'approche de moi.

Raquel : « Sergio... tu peux me faire des papouilles dans le dos quand on sera dans l'avion? »
Dit-elle dans mon oreille.

Je ris légèrement.

Moi : « Oui... pourquoi pas... »

Ángel : « Au fait... Alicia Sierra est à l'hôpital... elle est sûrement encore entrain d'accoucher si ce n'est pas encore fait. »

Raquel : « Je plains son pauvre gamin... »

Moi : « Elle au moins, elle aura son bébé... »

Tout le monde me regarde, Raquel elle, m'attrape dans ses bras, elle caresse mes cheveux.

Raquel : « Sergio... »

Moi : « C'est juste de l'injustice... tu te rends compte... c'est un monstre et elle va avoir un bébé... et nous... nous notre bébé... elle nous l'a enlevé... elle nous l'a tué... »

Raquel : « Sergio... »

Je sens tout le monde nous regardés.

Mario : « Tu.. tu as perdu le bébé? »

Raquel : « Oui... à cause de ce que m'a fait subir Sierra enfin surtout ses hommes... »

Mario : « Je... je suis désolé.. »

Ángel : « Elle mériterait de crever cette femme... »

Moi : « Je ne peux même pas me venger ! Raquel me tient tête qu'il ne faut pas... »

Raquel : « Tu vas me le reprocher ?! »

Moi : « Non... non... »

Raquel : « Sergio... s'il te plaît... ne fais rien que tu pourrais regretter.»

Je cache ma tête dans son cou.

Moi : « je le fais uniquement pour toi. »
Dis-je avant de l'embrasser.

Le téléphone sonne, je décroche, c'est les serbes.

Moi : « Oui? »

Serbe: « Nous sommes arrivés. L'avion est prêt à partir. Dépêchez vous. »

Moi : « On arrive! »

Je raccroche.

Moi : « Aller ! Faut qu'on parte! »

Nous montons tous dans le fourgon, nous partons rejoindre les serbes. Arrivés à l'avion, nous montons tous. Un vrai avion de luxe. Avec chacun un coin privé pour deux-trois personnes avec des couchettes. Helsinki et Martin partent dans une « cabine », Nairobi et Bogota dans une autre, Rio et Tokyo dans une, Denver et Monica aussi, Ángel et Marseille dans une, Mario dans une avec sa famille et Raquel, notre fils et moi dans une autre. Amaro s'est endormit, je le couche dans une petite couchette tanids que Raquel est allongée dans une autre. Je m'allonge contre elle et la prends dans mes bras. Je la caresse tendrement un peu partout tout en l'embrassant. Nous nous endormons l'un contre l'autre.

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~Tu es mon Autre~ {Serquel} [TOME2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant