~Tu es mon Autre~ {Serquel} [TOME2]

Chapitre 4

{point de vue Raquel}

Nous sommes arrivés sur le sol finlandais depuis deux jours. Paula, ma mère et Cincinnati sont en chemin pour la Finlande. Tout le monde s'est installé dans des maisons dans un petit village finlandais. Nous avons une grande maison et un grand jardin. Amaro y joue actuellement avec son nouveau ballon de foot qui lui a été offert par un serbe. Je finis le rangement de la maison, les serbes avaient déjà commencés à ranger car ils nous avaient rénovés la maison, ils avaient même fait une chambre pour le futur bébé... Sergio est assis sur la terrasse dehors, il se tient la tête dans les mains. Je soupire légèrement et continue mon rangement. Amaro arrive.

Amaro : « maman...? »

Moi : « Oui? »

Amaro : « Papa il pleure! »

Je regarde Sergio une nouvelle fois par la baie vitrée.

Moi : « Vas jouer dans ta chambre s'il te plaît. »

Amaro : « Mais je jouais au foot! »

Moi : « Je dois parler à papa de choses de grands d'accord ? Vas dans ta chambre pour l'instant. »

Amaro souffle mais obéit, je rejoins Sergio dehors. Je m'assois contre lui.

Moi : « Sergio? »

Sergio ne bouge pas, il reste le visage caché. J'entends quelques sanglots.

Moi : « Mon amour... qu'est-ce qu'il y'a ? »

Sergio : « Rien... y a rien. »

Moi : « Sergio. »

Sergio : « Sa chambre était déjà prête... elle n'attendait plus que lui... »
Dit-il en regardant mon ventre.

Je mordille ma lèvre, une larme coule sur mes joues.

Moi : « Je sais... je sais... Viens.. »
Dis-je en lui montrant le chemin de mes bras.

Sergio se blottit dans mes bras. Je frotte son dos avant de l'embrasser sur la tête.

Sergio : « Je l'aimais déjà tellement... je m'imaginais déjà avec lui ou elle... le portais dans mes bras... vivre enfin ce que tous les pères vivent... porter son bébé pour la toute première fois... j'ai jamais porté de bébé de toute ma vie... j'avais peur... très peur mais... j'étais tellement heureux de savoir que j'allais être à nouveau père et que j'allais le voir naître et grandir... »
Dit-il en sanglotant.

Moi : « Je suis sûre que tu aurais été formidable avec lui... ou elle... comme avec notre petit Amaro... et... de là où est notre bébé, je suis certaine qu'il veille sur nous et... qu'il se dit que son papa est le meilleur. »
Dis-je en essayant de ne pas craquer.

Sergio se relève de mes bras, il me regarde droit dans les yeux. Il caresse ma joue et finit par poser ses lèvres contre les mienne.

Moi : « Amaro est dans sa chambre... il a vu que tu pleurais... il est inquiet pour son papa... tu devrais aller le voir. »

Sergio : « Je vais y'aller... »
Dit-il en se levant.

Sergio part dans la chambre d'Amaro, je reste sur la terrasse, je caresse mon ventre, puis craque. Ce bébé... c'était tout pour nous. C'était le fruit de notre amour, comme Amaro. Il aurait été un chouette grand frère. J'en suis sûre. Je me calme doucement puis pars continuer les derniers rangements.

{point de vue Sergio}

Je m'assois sur le lit d'Amaro. Ce dernier me regarde.

Moi : « Viens voir.»

Amaro s'assoit sur son lit à mes côtés. Je l'attrape sur mes genoux.

Amaro : « Pourquoi tu pleurais tout à l'heure ? »

Moi : « Hé bien... j'ai repensé à quelque chose de triste... et... et du coup... j'ai pleuré... mais ça va mieux maintenant. Grâce à toi... et maman. »

Amaro : « c'est quoi les choses tristes ? »

Moi : « J'ai repensé à mon grand frère... ton parrain...»

Amaro : « il est où ton grand frère ? »

Moi : « Il est là-haut... au ciel... »

Amaro : « pourquoi? »

Moi : « Il était très malade... »

Amaro : « Mais toi tu vas pas mourir ? Si t'es malade un jour tu vas pas mourir? »

Je mordille ma lèvre, cet enfant est extrêmement futé. Je lui souris.

Moi : « Non... non bien sûr que non. »
dis-je avant de lui faire un bisou sur la joue.

Mon téléphone sonne : les serbes.

Je décroche.

Moi : « Oui? »

Serbe : « On a atterri. On arrive dans 15 minutes. »

Moi : « Pas de problèmes. »
Dis-je avant de raccrocher.

Moi : « Tu viens au salon? Mamie, Paula et Cincinnati arrivent ! »

Amaro : « Ouiii! »

Je le porte sur mes épaules et pars en bas.

Moi : « Raquel? Les serbes sont arrivés. Ils arrivent. »

Raquel affiche un grand sourire. Je pose Amaro au sol et reprends mon téléphone, j'appelle Denver et Monica pour les prévenir. Ces derniers me répondent qu'ils arrivent chez nous pour récupérer leur fils.

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