Chapitre 61

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{point de vue Raquel}

Comme je l'avais penser, emmener tous les enfants saut Pablo n'a fait qu'empirer la situation. Cela fait deux jours que Pablo est de plus en plus méchant et infernal. Ce soir toute la bande vient manger à la maison. Nous avons hâte de tous les revoir. Les enfants sont excités à l'idée de revoir Cincinnati, Cintia, Pedro et María. Tous, sauf Pablo. Du moins il ne le montre pas. Il est 9h et les enfants déjeunent. Sergio et moi n'avons pas très faim ce matin, nous buvons juste une tasse de café. Pablo decide d'embêter sa sœur, Paula. Il s'amuse à lui tirer les cheveux puis à lui piquer ses tartines.

Paula : « Maman! Sergio! Il m'embête ! »

Moi : « Pablo! »

Pablo rigole.

Moi : « Ça te fait rire ?! »

Pablo : « Ouais. »

Moi : « Pardon?! J'ai pas bien compris.»

Pablo : « Ben tu me demandes si ça me fait rire et je t'ai dis  que oui! »

Sergio : « Pablo ça suffit ! Sors de cette table immédiatement ! »

Pablo : « Non.»

Sergio : « Pablo. »

Pablo reste a table.

Moi : « Pablo écoute papa et sors de cette table! »

Pablo : « J'ai pas envie! »

Sergio : « Si dans 3 secondes tu n'est pas sorti tu auras à faire à moi! Alors dépêches toi! »

Pablo : « Je sors pas. »

Sergio : « Ha non? »

Moi : « Pablo tu sors de cette table bordel ! »

Sergio se lève, il attrape Pablo et le sort de table.

Pablo : « Lâche moi toi! »

Sergio le pose au sol. Pablo se rapproche de la table et avec son bras balance son bol toujours rempli au sol. Il se brise en milles morceaux et le lait éclabousse partout.

Sergio&moi : « PABLO! »

Moi : « Non mais ça va pas ?! T'as vu ce que t'as fait?!! »

Sergio souffle. Il replace ses lunettes avec son tic bien à lui. Sans un mot, il attrape Pablo dans ses bras, ce dernier se débat en hurlant à son père de le lâcher ce qu'il ne fait pas.

Pablo : « LÂCHE MOI! LÂCHE MOI! »

Sergio l'emmène dans sa chambre. Je commence à nettoyer sous le regard des enfants. Je mordille ma lèvre et essaye de ne pas pleurer. Sergio arrive et commence à m'aider.

Sergio : « Je l'ai enfermé à clé. »

Je ne réponds pas. Après avoir nettoyer je range la table du petit déjeuner à l'aide des enfants. Ils partent jouer dehors. Je m'installe sur le canapé et observe la photo d'Amaro quand il venait à peine de naître. J'aurai tellement aimé que Sergio soit là pour l'accouchement et pour le voir grandir de sa naissance à ses 3 ans.

..: « C'est qui le bébé sur la photo? »

Je tourne la tête : Amaro.

Moi : « C'est toi mon amour. »

Amaro : « Moi?! »

Moi : « Oui toi. »

Amaro : « J'étais tout petit! »

Moi : « et oui! »

Amaro : « C'est quand qu'ils arrivent les autres? »

Moi : « Ce soir. »

L'après-midi,  nous partons tous ensemble faire les courses pour le soir. Les enfants partent comme à leur habitude regarder dans le rayon jouets bien que évidemment, ils savent qu'ils n'auront rien. Sergio et moi choisissons quoi prendre pour manger.

{point de vue général}

Si Paula, Alma et Julieta s'en vont regarder le rayon des poupées, des crayons de couleurs etc, Amaro, Pablo et Tiago eux, partent dans un rayon de petites voitures, soldats de plomb etc.

Amaro : « Regardez comment elle est trop belle cette voiture ! »

Tiago : « Celle là elle est plus belle! »

Pablo : « Pff... si elles sont si belles que ça, pourquoi vous les prenez pas ?! »

Amaro : « papa et maman ils ont dit qu'on avait pas le droit! Juste de regarder. »

Tiago : « Oui ils l'ont dit ! Alors on peut pas les prendre ! »

Pablo : « Papa et maman ils ont dit qu'on avait pas le droit  ! On peut pas les prendre ! »
Dit-il en imitant ses frères.

Il rigole puis attrape un sachet de soldats de plomb. Il le cache dans la poche de son short.

Pablo : « Je vais me gêner et les écouter ! »
Dit-il fièrement.

Amaro : « Reposes ça ! Si tu te fais chopper on va tous prendre à cause de toi! »

Pablo : « J'm'en fous ! »

Tiago : « C'est pas bien ce que tu fais ! Je vais le dire à papa et maman! »

Pablo attrape le col de son frère Tiago et le plaque au sol.

Pablo : « Si tu leur dit je te jure que je vais te tuer ! »

Pablo se relève et part. Amaro aide son petit frère à se relever.

Amaro : « Ça va ? »

Tiago :  « Oui oui. Papa et maman vont pas être contents! »

Amaro : « On va pas leur dire. Laisses le faire. On s'en fiche de lui! »

{point de vue Raquel}

Les enfants reviennent, nous passons tous à la caisse. Mais au moment de passer, les portiques de sécurité sonnent. Tout le monde nous observe. Deux grands gardes du corps arrivent, ils nous fouillent et fouillent les enfants. Le garde sort un sachet de petits soldats de plomb de la poche de Pablo. Évidemment. Il a eu besoin de faire une connerie encore.

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~Tu es mon Autre~ {Serquel} [TOME2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant