{point de vue Sergio}
Nous avons couchés les enfants, nous partons nous aussi dormir. Raquel a piqué un de mes tee shirt, je souris légèrement, elle se couche contre moi. Je l'attrape sur moi puis lui caresse le dos avant de l'embrasser.
Moi : « Je sais que... avec Pablo c'est compliqué... mais... je veux pas que tu sois triste... tu as déjà trop souffert...Alberto, tes anciens collègues, ta mère et sa maladie... la peur pour Paula, tout ce que je t'ai fais endurer... »
Raquel baisse les yeux, puis les relève vers les miens, une larme coule sur ses joues. J'enlève cette larme avec mon pouce puis je l'embrasse de nouveau. À la fin de notre baiser, Raquel me regarde droit dans les yeux
Raquel : « Je t'aime Sergio. Je t'aime tellement. »
Moi : « Je... je t'aime aussi. »
Nous nous endormons comme ça, elle sur moi. Mais, je me réveille vers 6h30 du matin.
Je décale délicatement Raquel sur le côté, j'embrasse son front puis attrape mes lunettes, je les mets puis me lève. Je m'assois sur une chaise dans le salon.
J'observe la petite photo sur le meuble, une photo de famille quand les quadruplés n'avaient qu'un an. C'était encore la belle vie disons rêvée. Je me prépare du maté puis le bois petit gorgée par petite gorgée....: « Papa... »
Je me tourne et découvre Julieta, elle pleure, je me lève et l'attrape dans mes bras.
Moi : « Qu'est-ce qu'il y a ma puce ? »
Julieta : « J'ai... j'ai fais un cauchemar papa... »
Moi : « Ça va aller ma puce... je suis là et rien ne t'arrivera. »
Dis-je en l'embrassant sur le front.Julieta se calme dans mes bras et finit par s'y endormir. Je souris tendrement. Elle est un parfait mélange de Raquel et moi. Je l'emmène dans sa chambre, la couche tout en faisant bien attention à ne pas la réveiller et bien la couvrir. J'embrasse une dernière fois son front et pars de la chambre. De la lumière passe sous la porte de chambre de Tiago. J'ouvre cette dernière et découvre mon fils faire un dessin à la peinture sur une grande feuille.
Moi : « Tiago...? Qu'est-ce que tu fais à cette heure ci bonhomme ? »
Tiago sursaute et se lève.
Tiago : « pardon papa... pardon... je vais aller au lit promis... »
Je ris légèrement et replace mes lunettes avec mon tic bien à moi.
Moi : « Ça va ça va... n'ai pas peur comme ça... c'est juste une question. »
Dis-je en m'asseyant sur le bord de son lit.J'observe le dessin, c'est très joli, pour un enfant de son âge. Je distingue assez vite que c'est pour Raquel. Mais je demande quand même.
Moi : « C'est pour qui mon poussin ce joli dessin? »
Tiago : « Pour maman... c'est pour lui faire un cadeau car je l'ai vu pleuré tout à l'heure. Alors si je lui fais un dessin peut-être qu'elle sera contente et elle va sourire! Tu crois qu'elle sera contente de mon dessin ? Et qu'elle va sourire ? »
Je souris tendrement et l'attrape sur mes genoux.
Moi : « Je suis sûr qu'elle aimera son dessin et qu'elle sera contente. Elle sera même très fière d'avoir un fils comme toi. Comme moi je le suis. »
Dis-je en lui embrassant la joue.{point de vue général}
Pendant que Sergio parlait à Tiago, lui disant comment Raquel sera fière de lui et que lui-même et fier, Pablo écoute toute la conversation. Tout en observant discrètement par la petite ouverture de la porte. Il serre ses poings puis repart dans sa chambre.
{point de vue Sergio}
Je finis d'aider Tiago pour son dessin puis je le couche. Je pars ensuite au salon, espérant pouvoir finir mon maté. Il est déjà 9h. Mon maté n'est plus sur la table. Où est-il passé? La télé est allumée. Elle ne l'était pas tout à l'heure. Je m'avance : Amaro est sur le canapé, buvant mon maté. Je croise les bras.
Moi : « Hmm Hmm. »
Amaro tourne la tête vers moi, il regarde le maté puis me sourit.
Amaro : « Il est trop bon ton maté papa! »
Moi : « Je vois ça... »
Dis-je en riant légèrement.Je m'assois à côté de lui. Amaro me tend la calebasse, je l'attrape et bois. Nous nous passons la calebasse pour boire chacun une ou deux gorgées de maté comme le veut la tradition argentine.
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