Chapitre 63

240 15 12
                                    

{point de vue Raquel}

Je me retrouve seule au milieu du salon. Je range les courses puis je pars dehors espérant trouver Sergio sur la terrasse. Seulement il n'y est plus. La voiture est là donc il n'a pas pu partir bien loin. Je le cherche un peu partout, je le vois de loin, assis sur un banc. Je pars le rejoindre. J'arrive derrière lui, il tient dans ses mains une photo de lui, Andrés, et son père, Jesus. Sergio devait avoir 8 ans. Je l'entends parler à son père et son frère, il n'a pas remarqué que j'étais derrière lui.

Sergio : « Je suis perdu... j'y arrive plus... je suis pas fais pour être père. Je ne suis pas comme toi papa à avoir tout réussi et nous élever et à vivre heureux malgré tout ce qu'on a enduré... d'être un pauvre con avec mon fils Pablo... Désolé de pas te faire honneur papa... et désolé hermano de ne pas être aussi fort que toi dans l'autorité... et pour aimer une femme... j'ai l'impression de ne pas rendre heureuse Raquel... alors que... qu'elle  est parfaite... qu'elle mérite le bonheur jusqu'à la fin de ses jours. Avec moi... je suis pas sûr qu'elle le soit... je lui ai fait du mal et en agissant comme ça je continue a lui en faire. Je vous jure que je l'aime. Je vous demande pardon de pas vous faire honneur. »
Dit-il en pleurant.

Mon cœur se brise en l'entendant pleurer. Je pose mes mains sur ses épaules.

Moi : « Sergio. »

Il sursaute et se retourne face à moi. Les yeux rempli de larmes, les joues mouillées.

Moi : « Sergio... »

Je m'assois à côté de lui et lui prends la main.

Moi : « Je ne veux plus jamais que tu te mettes dans cet état là. Tu m'entends ? Rien est de ta faute. RIEN. Et tout ce que t'as dis c'est faux. Tu n'est pas plus nul que ton père, ton frère ou moi. Je te le promets mon amour. »

Sergio : « Je te demande pardon. »
Dit-il en s'effondrant encore plus dans mes bras.

Je ne peux m'empêcher de pleurer moi aussi.

Moi : « Pardon... pardon de quoi cariño? »

Sergio : « Tout.... pas savoir gérer notre fils... mal te parler comme tout à l'heure...»

Moi : « Ce n'est pas de ta faute... Sergio... nous sommes tous sur les nerfs et je comprends ta réaction... je ne t'en veux pas et je ne t'en voudrai jamais mi amor. »

Je caresse ses cheveux. Nous restons une bonne demi-heure comme ça, sans rien dire. Dans le silence. Sergio relève sa tête, il enlève ses lunettes et essuie ses larmes avant de les remettre. Il m'embrasse tendrement puis nous repartons à la maison pour tout préparer. Le soir, la bande arrive. Nous retrouvons le sourire en les voyant. Nous sommes au dessert, les enfants eux ont mangés bien avant nous. Puis, après le dessert, nous faisons la fête. Denver donne sa fille Cintia à Sergio, je souris en voyant mon mari porté la petite blonde qui ressemble énormément à sa mère. Je m'approche d'eux et embrasse la petite. Cette dernière me sourit.

Moi : « Ça va ma puce ? Il t'embête pas trop tonton Sergio ? »

Cintia : « No! »

Je colle ma tête  contre l'épaule de Sergio. Ce dernier sourit avant de poser sa tête contre la mienne tout en continuant à porter la petite blonde.

Bogota : « On dirait presque les parents  de la petite ! »

Denver rit avec son rire indémodable.

Nairobi : « En parlant de presque parents. Ce serait pas le moment de leur dire mon amour ? »
Dit-il en se collant à Bogota.

Tokyo : « Dire quoi?! »

Nous regardons tous Nairobi et Bogota.

Martin : « Je suis sûr qu'elle lui a fait sa demande de procréation ! »

Nairobi : « Je t'emmerde le misogyne ! »
Dit-elle en faisant un doigt à Martin.

Bogota : « On va être parents. Ma femme ici présente est enceinte de 3 mois. C'est pour ça que tous ses verres finissent dans mon estomac ! »

Nous félicitons les futurs parents.

___________________________
Que pensez-vous de ce chapitre ? Sergio? Raquel? La bande enfin réunit ? Bogota ? Nairobi? Martin? Denver ? Cintia ?

~Tu es mon Autre~ {Serquel} [TOME2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant