Chapitre 24

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{point de vue Raquel}

Sergio est allongé contre moi dans ce lit d'hôpital. Il s'est endormi. J'enlève ses lunettes afin qu'il ne les casse pas puis les pose sur le meuble à côté. Je caresse ses cheveux, ils sont si doux. Je l'aime tellement, qu'est-ce qu'aurai été ma vie sans lui ? Je ressens une petite douleur en bas de mon ventre, je pose ma main dessus, un des bébés bouge. Je souris légèrement. Le téléphone de Sergio vibre, je l'attrape : Nairobi.
Je réponds.

Nairobi : « Professeur ? »

Moi : « C'est Raquel. »

Nairobi : « Raquel ? Ça va ? avec Bogota on est venu chez vous mais vous n'étiez pas là. L'auxiliaire nous a dit que tu étais partit avec les pompiers ! »

Moi : « Ça va mieux merci... je vais devoir rester à l'hôpital jusqu'à mon accouchement car si je reste encore sans surveillance et en étant debout ma grossesse n'ira pas jusqu'au bout et ça sera un risque pour les bébés... »

Nairobi : « Ha mince... Je suis désolée... tu as besoin de quelque chose ? Avec Bogota on t'apportera ça à l'hôpital! »

Moi : « Moi ça va aller ne t'en fais pas... mais je sens que Sergio aura besoin de vous pour les enfants... je le connais... les enfants auront tous les droits avec lui... »

Nairobi : « Hmm... je vois... tu sais... mon fils avait tous les droits avec moi... mais peut-être que Bogota pourra faire quelque chose... mon gros nounours est très impressionnant non?! »
Dit-elle en riant.

Moi : « Ça c'est sûr! Il pourra aider Sergio si il veut... »

Nairobi : « Je vais lui dire ça. »

Moi : « Merci beaucoup. »

Nairobi : « C'est normal. Hé bien... bon courage. On passera te voir. »

Moi : « À bientôt ! »

Je raccroche et pose le téléphone. Sergio me resserre contre lui. Il enfouit sa tête dans ma poitrine. Je caresse ses cheveux puis m'endors à mon tour.

{point de vue Sergio}

Je me réveille, un peu déboussolé, je regarde l'heure sur mon téléphone : 22h30. Ha qui quand même. Je tourne la tête vers Raquel, elle dort. Je souris, je pose ma main sur sa joue puis lui caresse délicatement avant de l'embrasser dans le cou, j'y laisse quelques marques au passage afin de marquer mon territoire comme on dit. Elle finit par se réveiller, elle me sourit, sourire que je lui rends.

Moi : « Bien dormi? »

Raquel : « très bien ! Et toi? »

Moi : « Je dormais pas moi. »

Raquel : « Non. À peine! Tu dormais comme un bébé! »
Dit-elle en frottant mes cheveux.

Je ris avant de l'embrasser, un bisou avec passion. Il faut avouer que l'envie est extrêmement présente mais... c'est pas possible pour l'instant. Nous devons patienter. Elle est enceinte et j'ai pas envie de lui faire le moindre mal... et puis elle doit se reposer, les médecins ont êtes formels.

Raquel : « J'ai hâte que les classes privées du professeur reprennent. »
Dit-elle en faisant référence à l'épicentre pendant la préparation du braquage de la bande d'Espagne.

Je rigole.

Moi : « J'ai hâte de faire cours à ma meilleure élève. »

Raquel sourit avant de m'embrasser à nouveau.

Moi : « Bon... je vais devoir rentrer... les enfants m'attendent. Je reviens demain avec eux et ta mère. »

Raquel : « D'accord.»

Nous nous embrassons une dernière fois puis je rentre à la maison. Les enfants mangent un yaourt sur le canapé tandis que Marivi fait la vaisselle.

Moi : « je suis rentré.»

Marivi : « Où est Raquel? »

Moi : « Elle a dû rester à l'hôpital... et elle devra y rester jusqu'à l'accouchement... »

Marivi pâlit.

Moi : « Ne vous inquiétez pas, elle ne risque rien elle est sous surveillance. Elle va bien et les bébés aussi. Les médecins ont dit que c'est courant pour les grossesses de quadruplés et triplés.»

Je pars voir les enfants, ils posent leurs yaourts et me sautent dessus.

Paula : « Elle où maman? »

Moi : « À l'hôpital. Elle va y rester jusqu'à.. jusqu'à que vos petits frères et vos petites sœurs naissent. »

Amaro : « Elle va pas mourir hein? »

Moi : « Mais non... mais non... allez vous brosser les dents, pipi, pyjamas et au lit. »

Les enfants s'exécutent à ma grande surprise. Ils disent au revoir à leur grand-mère puis montent se coucher. Je pars embrasser Paula.

Moi : « Bonne nuit ma puce. À demain. »

Paula : « À demain. »

J'éteins la lumière, ferme la porte et pars dans la chambre d'Amaro mais il n'est pas dans son lit.

Moi : « Amaro?! Amaro! »

Je pars voir dans la salle de bain : il n'y est pas, aux toilettes : non plus, dans la salle de jeux ? Non plus. Je vois la lumière de ma chambre allumée, j'y entre et vois Amaro coucher dans mon lit.

Moi : « Amaro? Qu'est-ce que tu fais dans ce lit? »

Amaro : « Je veux dormir avec toi! »

Moi : « Tu sais très bien que maman n'aime pas quand vous dormez dans cette chambre! »

Amaro : « Mais elle est pas là! Personne lui dira! C'est comme un secret ! »

Moi : « Bon... d'accord. »

Je ferme la porte, mets mon fameux pyjama puis me couche. Amaro se blottit dans mes bras, je souris. Il s'endort et je ne tarde pas à le rejoindre.

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~Tu es mon Autre~ {Serquel} [TOME2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant