Chapitre 4

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Le Sénégal vient d’enregistrer sa première attaque militaire de terroriste. Informé, le président appel à une réunion d’urgence au palais. Le premier ministre, le ministre des forces armées, le ministre de l’intérieur, le général des forces armées et trois responsables des services de renseignement sont les principales concernés à cette réunion. Tous les médias du Sénégal se présentent pour filmer l’activité mais ils sont bloqués à la porte.

Après que tous les concernés soient présentes, le président ouvre le débat. Il commence par des phrases de salutation pour ensuite entamer le sujet:

- Les choses commencent vraiment à devenir sérieuses. Après la destruction de l’obélisque, c’est une attaque de l’armée terroriste que l'on nous annonce. Dit le président.
- Ceci est une surprise générale Monsieur le président, il nous faut dès maintenant prendre de sérieuses mesures contre ce fléau. Répond le général.
- Monsieur le président, ne soyons pas dans une situation de panique, il y’a de nombreux pays ici qui se sont confrontés au terrorisme et pourtant ils s’en ont bien sorti. Nous n’avons rien à craindre, nous avons le soutien de la France ainsi que tout autre pays du Nord, ne mettons pas ce problème à un niveau qu’il ne mérite pas. Dit le premier ministre qui semble tout à fait à l’aise.

Le président expire longuement puis se redresse de son fauteuil et s’adresse aux responsables du service de renseignement:

- Il paraît aussi qu’il y’a un camion chargé d’armes et autres trucs de ce genre qui a passé par la frontière Nord.
- Exactement Monsieur Le président! Répond l’un des responsables du service de renseignement.
- Je demande qu’une seule chose, où étaient les soldats de cette frontière? Demande le président.
- Il y’avait bien sûr une attaque dans la frontière mais celle-ci était avec des véhicules qui voulaient forcer d’entrer tandis que les camions passaient plus loin dans la forêt loin du regard des gardes frontaliers. Répond le responsable du service de renseignement.
- En faite, comme nous le savons tous, il y’avait une petite attaque dans la frontière EST. Le gouvernement a été alerté. Pendant ce temps, il y’avait une autre attaque dans la frontière Sud et celle-ci avait beaucoup plus d’ampleurs et étaient beaucoup plus sanglants. Tous les yeux étaient tournés vers cet affrontement et c’est en ce moment que les terroristes ont débarqué leurs quelques matériels par la frontière Nord là où toute vigilance nationale était rompue. Juste pour vous dire que les attaques à la frontière Nord et Sud étaient une diversion et leur principal but n’était pas d'entrer eux même mais plutôt de faire rentrer des machines. Explique le général.

Après ces mots du général, des traits causés par le doute se dessinent sur les visages du premier ministre. Un petit silence s’installe dans la salle pendant quelques minutes avant que le président ne le rompe en disant:

- Bon, merci cher général, il y’a une forte chance que ce que vous dîtes soit vrai, que ces attaques n’étaient qu’une diversion. Nous avons enregistré une importante perte côté militaire y compris le lieutenant Bah. Avec tout ce qu’il peut être, sachons que ces terroristes ont déjà pénétré dans notre territoire, reste à savoir où. Cependant, nous devons faire comme l’a dit le général Ndiaye, prendre des mesures strictes afin de lutter contre ce fléau. Il y’a aussi un ingénieur en robotique qui m’a appelé depuis Saint-Louis pour me dire ces résidus recueillis sous l’obélisque après l’explosion sont en effet des morceaux de métal en forme de criquets contenant à l’intérieur des bombes à base d’Uranium. Ajoute le président.

L’inquiétude commence à se faire voir dans le visage de toutes ces autorités. Après une longue discussion, la réunion prit fin sur trois principales décisions prises par le président qui sont l’interdiction stricte de tout rassemblement, le report de toute activité public jusqu’à nouvel ordre, une couvre feu pour interdire toute la population de sortir sauf ceux qui en ont l’autorisation entre 22h et 5h du matin.

Une semaine après cette réunion d’urgence, les événements publics sont prorogés, les salles de théâtre et de cinéma fermés calfeutrés. Au début, tout allait bien mais les vicissitudes posés du poids à la jeunesse. Les gens respectaient bien les consignes, aucunes manifestations ou rassemblements n’a été enregistré mais il suffit de quelques jours seulement que les mauvaises accoutumances reprennent. Les concerts sont repris, les baptêmes fêtés avec plus de présence possibles, les manifestations de tout genre commencent à emmouscailler les autorités. Les policiers ont fini par adopter une sévère punition contre ces têtes dures sous l’ordre du président et on donna un numéro spécial dans les infos pour y bigophoner en tout cas suspect de terrorisme.

À l’école armée de l’air de Thiès,

Moustapha a commencé sa formation, il le fait à merveille. Chaque Matin, on les fait courir 24 km, ils reviennent enchaîner aux pompes, abdominaux… et s’en suit les parcours du combattant etc. Cependant, Moustapha est très apeuré de ce qu’il a entendu du commandant Samb. Ce dernier remarque une sensation particulière quand celui-ci le regarde. Au fond de lui, il sent que Moustapha a quelque chose qui lui concerne. Un jour, après qu’on les autorise un petit repos, le commandant ordonne qu’on lui appelle Moustapha. Dès l’arrivée de celui-ci, il commence la conversation.

- Repos Soldat! Ordonne le commandant.

Moustapha se redresse après avoir fait une position droite debout. Le commandant ajoute:

- Asseyez-vous là.

Moustapha s’assoit dans une chaise que lui indique le commandant.

- Moustapha, vous êtes un bon recrue, vous suivez bien les règles, vous faîtes bien les entrainements. Dit le commandant.
- Merci mon commandant! Répond Moustapha.
- Cependant, j’ai remarqué quelque chose chez vous. Qu’est-ce que vous avez à ce qui me concerne? Demande le commandant.
- Je ne comprends pas votre question mon commandant. Répond Moustapha.
- Allons droit au but, on regarde toujours des personnes, ceux qui parlent, ceux qu’on estime, qu’on déteste. Il y’a aussi des regards assez particuliers tournés vers des personnes à qui on connait un secret. On ne peut pas modifier ces regards si on ne l’est maitrise pas et malheureusement, tu en fais parti. Si tu as quelque chose que tu as vu ou entendu sur moi alors je te conseille de tout me dire maintenant.
- Je n’ai vraiment rien pour vous mon commandant. Répond Moustapha.
- Alors pourquoi tu passes la plupart du temps à me fixer et je sens aussi ton anxiété à chaque fois que ça t’arrive? Qu’as-tu entendu?
- Je n’ai rien entendu à propos de vous mon commandant.
- Êtes-vous sûr?
- Sûr mon commandant. Répond Moustapha.

Le commandant le regarde dans les yeux pendant quelques secondes et le libère.

- C’est bon, tu peux disposer.
- Merci mon commandant!

Moustapha sort du bureau avec son tenu mouillé. Il suait à grosses gouttes dues au stress que lui posait le commandant. Effectivement, il a entendu quelque chose mais refuse de l’avouer de peur d’être puni d’acte d’espionnage. Il rejoint ses camarades et essaie de métriser cette fois-ci ses regards mais y arrivera t-il?

Au palais présidentiel,

Le président du Sénégal reçoit la visite du président Français. Ceci était inattendu de la population parce qu’aucune information n’a annoncé l’arrivé de ce dernier. Il le reçoit dans le palais et ensemble commencent une discussion qui va intriguer le président Sénégalais.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant