Moustapha reste immobile. Les trois terroristes avancent lentement avec leurs armes à la main puis pointées vers lui. Ils l’ordonnent de se baisser, ce qu’il fait sans problème. Un des terroristes part derrière lui puis tient ses mains pour le menotter. Les autres rabaissent leurs armes. Moustapha, d’un coup rapide, sort son couteau de sa poche de derrière puis poignarde l’homme qui voulait le menotter après lui avoir taillader le bras. Il prend son arme et se jette rapidement dans le trou. Les autres terroristes tirent sur sa cachette mais aucunes balles n’arrivent à le toucher. Il se relève puis tire sur le terroriste de devant. L’officier de ces derniers dit à ses hommes :
-Bon, ça suffit. Lancez le une grenade.
En entendant, ces mots de l’officier, Moustapha eut une grande peur. Il pense que s’il sort de ce trou pour échapper au grenade, son ami Lamine, encore inconscient sur le sol, ne pourra pas y s’échapper. Il lance la radio vers eux et sort rapidement de son trou pour se refugier derrière un arbre. Les tirs continuent à pleuvoir sur lui et une balle réussit à lui toucher à la jambe. Il tombe et saigne abondamment. Les terroristes avancent vers lui en continuant de tirer. Il se couche puis tire sur celui qui se trouve à côté de l’officier et réussit à le mettre hors service. L’officier demande à l’homme qui reste de faire un tour.
Moustapha le voit venir vers lui. Il sort de son refuge et se met à courir à travers les arbres pour échapper aux balles. Une grosse branche tombe sur le terroriste qui le poursuivait. Celui-ci tombe sous le choc et Moustapha s’en profite pour lui tirer dessus.
Il ne reste que lui et l’officier. Il perd beaucoup de sangs à travers sa jambe touchée. La course poursuite a aggravé la situation. Il évite de baisser sa garde pour se prévenir de l’attaque de l’officier. La blessure le ralentit et devient de plus en plus douloureux. Il pense à son ami Lamine et ce qui peut lui arriver si jamais l’officier le voit.
Tout à coup, ce dernier se jette sur lui et le frappe des coups violents et enchainés. Moustapha panique aussitôt et ne sait plus que faire. L’officier l’étrangle et tente de le tuer. Moustapha tient la main droite de son agresseur, bloque sa jambe droite et fait une roulade en allant vers son côté gauche. En une fraction de seconde, il se retrouve au dessus de son adversaire. Il prend son couteau puis le poignarde aux cotes.
L’officier ne bouge plus. Moustapha se relève, son visage plein de sangs et d’égratignures. Il a du mal à marcher et boite lentement. Ses yeux deviennent rouges. Il voit les images en deux et se sent incapable de tenir debout. Il s’accroupit en s’accrochant sur une branche.
Finalement, il rampe jusqu’à Lamine encore inconscient. Il le secoue plusieurs fois jusqu’à ce qu’il se réveille. Lamine lui demande ce qui s’est passé mais il a du mal à répondre. Il s’effondre devant lui en continuant de saigner aux jambes. Lamine voit les morts devant eux. Il prend Moustapha et le porte jusqu’à la route pour ensuite l’amener à l’hôpital.
Dans la loge du second chef,
Manir et son second se sont séparés depuis l’ordre sur la capture du ministre des forces armées. Chacun se trouve dans une base de localité différente à l’autre. Manir détient le ministre des forces armées et le second, se trouvant actuellement à l’Ouest de Louga, détient l’officier capturé.
Le second n’a plus des nouvelles de leurs soldats qu’il avait envoyé au milieu de l’échange. Leurs téléphones ne décrochent pas et il commence à se faire des soucis. Il envoie un groupe de soldats pour aller vérifier. Ces derniers reviennent à la base et confirment que les cinq soldats envoyés ont été attaqués mais que les machines et les voitures étaient intactes et en bon état.
Ces informations sèment le doute dans l’esprit du second. Il se dit que c’est sûrement une armée qui les a décimé mais la question qui le tracasse le plus est le pourquoi les matériaux étaient toujours sur place. Il demande à ceux qui viennent d’arriver s’ils n’avaient vu aucunes traces de personnes sur les lieux. Les soldats lui répondent qu’ils sont sûrs qu’une attaque avait eu lieu mais ils n’ont trouvé personne sur place. Le second s’écrie :
-Vous n’avez trouvé personne sur place alors que les matériaux y étaient. Ils étaient probablement cachés entrain de vous attendre et je suis sûr qu’ils vous ont donc suivi jusqu’ici.
Les soldats ne disent rien et se regardent entre eux. Le second appelle son supérieur, Manir pour lui aviser de l’affaire. Celui-ci répond que l’échange ne peut plus donc se faire dans ce lieu et qu’il choisit de le faire dans la région de Ziguinchor. Il rassemble un de ses camps se trouvant encore au Mali pour les faire entrer dans le pays. Le second envoie de nouveaux des hommes pour cette fois-ci placer les machines à Ziguinchor avec la compagnie de drones espions.
Au palais présidentiel,
Le président est revenu de la France depuis longtemps et discute avec son premier ministre sur son fameux interview qui fait aujourd’hui le tour du monde. Celui-ci lui questionne sur les conséquences que peut avoir cette interview. Il répond :
-Je n’ai dit que la vérité. Il n’y a rien à regretter ici. Tu sais, nous sommes dans un pays où les gens parlent de tout et de rien. À chaque nouvelle, ils parlent après c’est fini. Il ne faut jamais baisser sa garde.
-Mais ça ne vous empêche pas de faire le bien pour le peuple. Pour moi, vous êtes allés un peu loin. Dit le premier ministre.
-Tu es de quel camp en faîte ?
-Je suis avec vous mais vous devez revoir vos actions. Ceci va même privilégier les opposants sur nous.
-Je ne me soucie pas vraiment d’eux. J’agis pour le bien du pays. Ceci n’est qu’un point de départ et c’est la seule solution sinon nous verrons nos ressources coulés sous nos pieds sans pouvoir rien faire. Explique le président.Le général Ndiaye apparait dans la salle et demande des nouvelles à propos de l’échange. Le président l’informe que Manir vient de lui annoncer que l’échange se fera demain pendant la nuit à Ziguinchor. Ils avisent aussitôt le général français. La base de l’armée se trouvant à Ziguinchor fut informée de la situation et doit intervenir avec des soldats du général Ndiaye, les commandos et quelques soldats français. Le président se soulage dans son intérieur et espère au fond de lui qu’ils finiront avec cette histoire de terrorisme.
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Panique Au Sénégal: La Résistance
ActionDepuis un bon bout de temps, un groupe de terroriste dirigé par un dénommé Manir a envahit le Mali. Ces mêmes terroristes menacent d'attaquer le Sénégal. La population entière est dans la panique. *** Les terroristes ont finalement mit leurs menaces...