Chapitre 24

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Des plafonds, des mûrs, des escaliers, tous s’effondrent à l’intérieur de l’hôpital. Beaucoup de personnes sont touchées à cet explosion y comprit le général et tous ceux qui étaient prêts de lui. Les survivants sont vite évacués et on fait sortir les morts dans des placards.

L’officier d’Al Binouri rend compte à son chef Manir.
-Chef, le général se trouve parmi les morts.
-Excellant, vous avez fait un bon boulot. Maintenant, rentrez discrètement. Dit Manir.

Ils reprennent leur sac et s’en vont rejoindre la voiture.

La mort du général est la grande surprise de tout le peuple. Là où tout le monde croyait que les terroristes sont sur le point de perdre est là où ils attaquent le cœur de la nation. Les sentiments de peur reviennent s’installer dans le cœur de la population.

Un hommage fut rendu au général Sow. Le président fait un discours privé où il présente ses condoléances à la famille du général ainsi que toutes les autres victimes de l’explosion. Il donne de nouveaux ordres à la population puis interdit toutes accès dans des zones non surveillés.

Pendant la promenade de certains journalistes, ceux-ci ont interpellé des passants sur ce que peut devenir l’avenir du Sénégal face à cette présence terroriste. Les uns répondent que les soldats trouveront tout de suite une solution contre les terroristes.

D’autres affirment que les terroristes ont déjà dominés le Sénégal et c’est uniquement les pays du Nord qui peuvent leur venir en aide. Il y’en a aussi certains qui disent que les terroristes ont juste voulu montrer leurs forces à cet attaque en tuant quelqu’un d’important dans l’armée national après avoir écouté le discours du président. Ils veulent montrer qu’ils sont toujours là et ce n’est pas des petites attaques de rien du tout qui va les faire reculer.

Bref chacun donne son avis. Cependant, un citoyen fait une remarque intéressante que tout le monde approuve. Il dit: « Les terroristes, en réalité nous, qu’est-ce que nous faisons ? Nous les combattons ? Qu’est-ce que nous combattons ? En réalité nous qu’est-ce que nous voulons ? Que les terroristes partent ? Où qu’ils arrêtent leurs massacres ? Nous ne faisons les points que sur les actes politiques. Le professeur Sarr est kidnappé en plein milieu de journée et personne n'en parle, mais pourquoi ? ».

Le ministre des forces armées fut interpellé sur les propos du jeune garçon et il dit: « Le professeur Sarr est kidnappé, c’est vrai mais jusqu’à présent, nous n’avons aucunes informations sur l’emplacement des terroristes. Quand même on cherche et on vous assure que nous les trouverons et les éradiquerons hors du Sénégal et de l’Afrique. » Les commentaires continuent toujours. Personne ne sait si le professeur est vivant ou mort mais tout le monde attend ses nouvelles.

Manir s’approche du professeur qui finalise le projet de missiles avec les ingénieurs.

On lui présente le travail et il dit:
-Excellant professeur, vous avez fait un bon boulot. Quand même, faisons un test.

Il demande à ses ingénieurs de faire une simulation de lancement. Des qu’ils branchent les fils pour procéder à la simulation, le missile commence à se comporter bizarrement.

L’un d’eux s’écrie:
-Eteignez tout.
Ce qui fut rapidement exécuté et il se tourne vers Manir puis dit:
-Chef, le missile est saboté. Ce comportement bizarre signifie qu’on a modifié le processus de lancement et à cause de cette défaillance technique, au lieu que le missile explose à son atterrissage, il explose au moment du décollage.

Le professeur devient subitement nerveux. Manir se tourne vers lui et dit:
-Je n’aurai jamais imaginé que vous osez faire ça. Je sais que vous vous en fichez de la mort et…

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant