Chapitre 28

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L’enquête dure plusieurs semaines et jusque là, Hamdy est très collaborateur envers la DIC. Beaucoup de résultats promettant ont été découvertes et le faux agent secret est sur le point d’être pris. Le portable du fils de Hamdy a permis aux techniciens de la DIC à découvrir le visage de l’un de ces trois imposteurs. Après, une petite recherche sur les donnés,  la DIC a pu savoir que cet homme n’est pas du pays. Ils ont pu connaitre l’origine de l’ancre du cachet et trouvé d’autres empreintes autres que celles de Hamdy grâce à quelques matériaux technologies. Une collaboration avec la société centrale Solution Sarl a aussi permis de localiser le lieu exact de cet homme en temps réel.

Depuis quelques moments, la tension est apaisée. Certains même commencent à oublier la présence des terroristes. Toutes les activités animées par des jeunes, se déroulent normalement malgré le décret du président les interdisant tous rassemblements et les fameux ordres des parents toujours délaissés.

La presse fait un rapport à la télévision où elle explique le déroulement de certains événements récents : « Les terroristes ont récemment attaqué un grand homme de l’armée sénégalaise, le général Sow. Ils ont fait exploser sa voiture dans une rue de Dakar près d’une corniche. Cependant, cette explosion a été un véritable mystère jusqu’à ce que des experts aient découvert la factuelle cause. Tout juste après cette explosion, le général Sow a été évacué par une ambulance à l’hôpital principale de Dakar où il est victime d’un nouvel attentat beaucoup plus ignoble, ce qui lui coute la vie ainsi que d’autres innocents qui étaient présents dans l’hôpital. L’explosion de la voiture a été causée par une petite voiture télécommandée contenant une bombe dans son intérieur. Celle-ci s’est accroché sous la voiture du général et avec quelques manipulations à distance, elle a sauté remportant ainsi celle du général. Le concepteur de cette petite voiture a été convoqué à la DIC de Tambacounda où il a subit une enquête. Cette dernière, l’enquête, a permis à ces agents de DIC de découvrir ceux qui ont utilisé cette voiture pour arriver à ces fins malheureux et actuellement, ils sont recherchés. Quant à l’explosion qui a eu lieu à l’hôpital principale, elle a été causée par des souris robots qui dégageaient des gaz et d’autres qui ont explosés tout près de la grande conduite d’aération. En plus cette propagation du feu de l’explosion a permis à celle-ci d’atteindre les gaz et ce phénomène a provoqué une grande déflagration dans tout l’hôpital. »

Le président de la république échange avec le président de la France sur une éventuelle stratégie politique et militaire à mener contre les terroristes. Peu de temps après, le ministre de la défense de la France apparait au Sénégal et se fait recevoir par le président de la république. Sous l’aval de son président, le ministre de la défense français discute avec le président Sénégalais, le premier ministre et le ministre des forces armées sous l’absence du chef d’état major des forces armées, le général Ndiaye. Après de long discours entre ces quatre, une décision a été prise sous la proposition du ministre de la défense français, de rapatrier les forces spéciales à l’EST du pays là où la présence terroriste devient plus fulminant et de permettre à leurs soldats d’évoluer en détenant l’ordre au sud de Dakar.

Deux jours sont passés après la visite du ministre de la défense de la France. Leur pays envoie au Sénégal de puissantes armes avec des munitions, des gilets par balles et des véhicules de guerre à savoir des tanks, des chars de combat (MARS-15), des transporteurs de troupes (Panhard M3 VTT) et des automitrailleuses et blindés de reconnaissance (AMX-10 RC).

Le président de la république annonce subséquemment ces matériaux militaires envoyés par la France pour la lutte contre le terrorisme et profite de l’occasion pour rendre hommage le général Sow et tout autre soldat Sénégalais tombé dans le champ de l’honneur.

Chez le professeur,

Le professeur est dans son salon entrain de manipuler son portable. Il sue à grosses gouttes malgré la présence d’un climatiseur. Le salon est équipé de fauteuils rouges rangés dans chaque côté, des moquettes, une table avec une fleur au dessus et un grand écran plat fixé au mur.

Une peinture beige orne l’ensemble des murs et une grande lampe fut suspendue sous le toit composé de plâtres.
Il pense à chaque instant l’arme qu’il a mit au point pour les terroristes et les trois lieux d’attaque qu’a annoncé sa femme. Sa conscience n’est plus tranquille et ceci le consume lentement. Il compose le numéro de téléphone du général et l'appel mais celui-ci ne sonne pas. Il essaye une seconde fois mais l’appel ne marche pas. Sa femme est dans la cuisine entrain d’éplucher des légumes.

Il l’appelle:

- Chéri !
- Oui ! Répond sa femme depuis la cuisine.
- Prêtes moi ton portable, je dois appeler le général Ndiaye. Le mien n’a pas de réseau.

Sa femme arrive au salon pour lui donner son téléphone. Il le prend et compose de nouveau le numéro du général mais l’appel ne passe toujours pas. Il essaie la même chose jusqu’à trois fois mais rien ne passe.

Il se dit:

- Mais qu’est-ce qui se passe, il n’y a pas de réseau ou quoi ?

Il prend son portable et compose le numéro de sa femme mais l’appel ne passe toujours pas.

Il en déduit:

- Donc, c’est le réseau. C’est bizarre, ça ne nous a jamais arrivé.
- Moi, je l’ai constaté depuis hier. Dit la femme.
- Ecoutes, il faut que je parte.
- Où ça ?
- À Thiès, retrouvez le général Ndiaye. Il faut que je lui parle. Dit le professeur.
- Mais non, tu ne peux pas. Tu as oublié ce qu’on vient de vivre. Ils pourront te kidnapper à nouveau. Dit la femme.
- Tu sais chéri, ce kidnapping ne doit pas nous empêcher de vivre comme avant. Ça nous montre juste qu'il faut être prudent à l’avenir. Je dois aller voir le général Ndiaye car il le faut. Mieux vaut prévenir sa conscience que de le guérir.

Il part dans sa chambre, prendre les clés de sa voiture et sort de la maison laissant derrière lui une femme avec des expressions soucieuses qui attristent sa figure hydratée.

Après quelques minutes de parcours dans les péages de Dakar avec sa voiture, le professeur se trouve confronté à un phénomène inattendu. Un grand embouteillage subsiste à la frontière régionale précisément dans la zone du croisement de Diamniadio. Les voitures sont en file tout au long de la route.

Aucune voiture n’entre, pis aucune voiture ne sorte. Leurs klaxons font de grands tapages doublés de flagorneries des chauffeurs. Les occupants des immeubles se positionnent sur les accotoirs de leurs balcons pour entrapercevoir ce qui se passe.

De longues heures ont passés et il semble que les voitures n’ont même pas bougés malgré leurs petits mouvements engourdis. Le professeur décide de retourner chez lui et passent de nombreux heures avant de sortir de ce pétrin.

À Thiès,

Le camp du bataillon des commandos est plus qu’agitée que jamais. Partout, il y’a des militaires. Le général est dans son bureau et perdu dans ses pensées. Il reçoit la visite du commandant Samb de l’école armée de l’air. Après une petite discussion de travail et sur le terrorisme, le général reçoit un appel de Manir.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant