Chapitre 25

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Moustapha aperçoit le terroriste qui regarde à leur direction. Il se précipite de soulever Héléna qui lui demande:
- Mais qu’est-ce qu’il y’a ? Pourquoi tu es si pressé qu’on rentre ?
- Rien, j’ai juste un mauvais pressentiment. Je t’en supplie, ne traînons pas. Répond Moustapha.

Héléna le suit sans rien ajouter.
Le terroriste soupçonne une présence humaine dans la direction qu’il regarde. Il essaie de regarder avec son loupe et aperçoit des oiseaux qui volent en quittant ces lieux. Il conclut que ces mouvements étaient dus aux oiseaux. Ils y restent un moment et l’homme qui était entré dans la caverne y ressort et ensemble ils repartent avec leurs voitures.

La police se rend dans le lieu de l’explosion de la voiture du général. Il encercle la zone et se mette à pister l’endroit. Plus aucunes voitures ne circulent dans cette route. Partout, il n’y a que des policiers, des scientifiques et des techniciens chacun avec leurs uniformes. Des spectateurs sont bloqués derrière les clôtures et suivent le travail des policiers.

Après quelques minutes de recherches, l’un des policiers voit des pièces en métal à côté de la voiture. Il appelle le commissaire pour lui en parler.
- Commissaire, regardez ce que j’ai trouvé.
- Ça ne vient pas de la voiture ? Demande le commissaire.
- Non, les qualités avec celle de la voiture sont même différentes.
- D’accord, appelez-moi le scientifique. Ordonne le commissaire.

Le policier appelle le chef des scientifiques qui arrivent à son tour. Le commissaire lui dit:
- Examinez-moi ça.

Il lui tend la pièce et le scientifique lui dit:
- Je pense qu’il serait mieux d’appeler le technicien.

Ils appellent un des techniciens. Dès l’arrivée de ce dernier, on lui tend à son tour la pièce et il dit:
- D’abord, je vous dis que cette pièce ne vient pas de la voiture.
- Ça nous le savons déjà. D’où vient-il d’après toi ? Demande le commissaire.
- Vu son état, il a lui aussi explosé. Donc, il était sûrement accroché à la voiture ou était à coté de celle-ci. Par contre, cette pièce m’est un peu familière.
- Ah oui ? Dîtes-nous tout. Dit le scientifique.
- Je ne suis pas sûr en cent pour cent mais je pense que cette pièce vient d’une petite  voiture radiocommandée fabriquée par un de mes anciens collègues se trouvant actuellement à Tambacounda. Pour l’instant, il est le seul au Sénégal à avoir fabriqué cette voiture si particulière.
- Qu’est-ce qu’elle a de si particulière cette voiture ? Demande le commissaire.
- C’est une voiture radiocommandée comme je vous dis. Un simple jouet aux yeux des enfants mais une véritable arme aux yeux des criminels. Dit le technicien.

Le commissaire et le scientifique s’étonnent et se concentrent beaucoup plus sur ses propos. Il continue:
- Cette voiture a un ressort au dessus des pneus. Elle peut sauter jusqu’à une hauteur de un mètre et s’accrocher sur un plafond. Ces phares sont des caméras. En plus, l’un de ses moteurs est une bombe et avec une petite programmation, on peut déclencher celle-ci. Voyant, la manière dont la voiture du général a sauté, il se peut que cette voiture radiocommandée soit accrochée au dessous et quelques uns de ses pièces sont encore restés.

Ils marchent ensemble vers la voiture du général. Le technicien aperçoit au dessous d’autres pièces semblables à celui qu’elle tient et une petite partie d’une pièce en forme circulaire de couleur bleu. Il dit:
- Et voilà, mon hypothèse est donc vraie. Cette petite pièce bleue que vous voyez était la couverture de la bombe.
- Je crois que nous allons cette fois-ci aller à Tambacounda. Dit le commissaire.
- Oui, c’est ce que nous allons faire. Répond le scientifique.

Le professeur Sarr est amené au camp du bataillon des commandos de Thiès sous l’ordre du général Ndiaye.  Il est dans une salle. Ce lieu est gardé à la porte par des soldats. Son intérieur est riche en climatiseur et aux deux côtés des murs, sont dessinés les symboles de l’armée.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant