Chapitre 44

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L’armée évacue rapidement toute la banque. Les otages y sortent avec des cris de n’importe quel genre. Des passants s’arrêtent pour assister à l’action mais les policiers les éloignent jusqu’à un périmètre assez large pour éviter tout autre victime en cas d’explosion de la bombe. Celle-ci contient un compte à rebours dont il est écrit les minutes qui restent avant sa détonation. L’armée n’a pas le temps d’attendre des experts en bombe. En effet, il ne leur reste que vingt minutes pour sauver l’officier.

L’un d’eux qui a reçu un peu de formation en matière de bombe fait un appel vidéo à son ancien professeur pour lui demander de l’aide. Il lui demande d’ouvrir la boite de dérivation. Il découvre de nombreuses liaisons entre de petits matériaux qu’il ne connaît pas, deux fils dont l’un est de couleur rouge et l’autre de bleu et un petit clavier contenant des chiffres où il peut taper des codes. Son professeur lui demande de soulever le clavier. Ce qu’il fait et découvre d’autres liaisons plus mystérieux.

Il raccorde d’autres petits fils et débranchent de petits appareils sous la demande de son professeur mais le compte à rebours continue toujours de marcher et il ne lui reste plus que douze minutes. Il sue à grosses gouttes mais ne montre aucun signe de peur ni de tremblements. Il reste calme et fait exactement ce que son ancien professeur lui dit.

Il débranche l’une des cartes mères puis le raccorde rapidement avec un autre et enlève sa boite d’alimentation. Cependant, le compte à rebours ne s’arrête pas et il ne lui reste cette fois-ci que quatre minutes. Son professeur lui dit qu’il ne reste qu’un dernier moyen et c’est le fait de couper les deux fils mais si par malheur, on coupe le mauvais, ça pourrait créer de gros problèmes.

- Nous avons déjà des problèmes. Dit moi juste lequel je dois couper. Répond le soldat.
- Je ne sais vraiment pas. Ça serait mieux si tu choisis toi-même. Quand même, fais très attention. Répond le professeur.

Le soldat raccroche l’appel et se penche sur les deux fils. Son lieutenant lui dit :

- Si tu n’es pas sûr de ce que tu fais. Vaut mieux sortir.
- Laissez-moi essayer lieutenant mais je vous prie de sortir vous ainsi que les autres. Répond le soldat.

Le soldat décide de ne pas sortir et de désamorcer la bombe. Les autres soldats décident eux aussi de rester et de mourir avec lui s’il le faut. Il ne reste que trois minutes avant la détonation. Le soldat est confus. Il ne sait pas lequel des deux fils doit il couper et il ne lui reste pas assez de temps pour réfléchir. Il se dit dans sa tête phase, neutre. Il coupe le fil bleu et le compte à rebours s’arrête à deux minutes trente neuf secondes.

Les soldats expirent profondément et essaye d’enlever la bombe de l’officier. Soudain, le compte à rebours reprend mais avec une vitesse deux fois supérieurs. Le lieutenant crie le soldat et lui ordonne de quitter vite la banque. Les autres soldats essayent de le faire entendre raison mais il fait la sourde oreille. On le soulève par force. Au moment où ses camarades le soulèvent, il sort son arme et tire sur la boite d’alimentation.

Un petit silence règne dans la banque. Le compte à rebours s’arrête brusquement à quarante huit secondes. Le soldat se fait laisser puis il avance pour vérifier si la bombe s’est vraiment désamorcée. Ses pensées reçoivent une réponse affirmative. Les soldats l’applaudissent et le lieutenant lui dit :

- Bien joué soldat !

Il se lève calmement et recule un tout petit peu. Les autres soldats enlèvent la bombe du corps de l’officier et le sort de la banque pour l’emmener à l’hôpital sous l’ordre du lieutenant.

Au même moment où les terroristes avançaient vers la capitale, des soldats français progressaient vers l’OUEST de Dakar là tout attention était détourné puis règle des accordes avec des hommes d’affaires et font passer des contenaires de gaz dans l’océan Atlantique.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant