Chapitre 18

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Les trois soldats terroristes arrivent dans le bâtiment. Avant d'entrer, le lieutenant les aperçoit à une fenêtre et s'écrie:

- Putain, ils arrivent.
- Allez, tous en position. Nous pouvons encore ne rien alerter si nous tuons ces trois discrètement. Répond le commandant.

Le lieutenant et les cinq soldats cachent les corps. Les trois soldats terroristes frappent à la porte. Le lieutenant les ouvre et le commandant s'attaque à l'un d'eux dès qu'ils sont beaucoup plus enfoncés dans la pièce. Ils réussissent à tuer les deux terroristes d'un geste de couteaux rapides mais le troisième était resté à la porte. Il aperçoit le massacre, puis prend son fusil et tire. Le lieutenant se précipite sur lui et le poignarder mais le tire est déjà lancé faisant un grand bruit et alerte tous les soldats du camp.

Chacun des terroristes prend son arme et se dirige vers le bâtiment. Le commandant et ses six hommes ripostent à des tirs qu'on leur envoie de partout. Quatre soldats terroristes réussissent à entrer mais sont directement tués sous les balles des soldats sénégalais. Un des soldats terroristes prend une lance roquette et tire sur le bâtiment. Le commandant s'écrie:

- Ils vont détruire le bâtiment, sortez vite.

Les soldats sénégalais cassent les vitres des fenêtres et se plongent dedans puis se retrouvent vers l'extérieur juste au moment où la roquette atterrit dans ce bâtiment.

Un des soldats terroristes attaque par derrière le commandant qui se retourne rapidement, le poignarde au pied puis le fait tomber et lui saute dessus. Les autres soldats canardent des terroristes en se mettant derrière des pierres. Les terroristes les encerclent et commencent à toucher certains parmi eux.

Ils se regroupent derrière le bâtiment et le commandant dit:

- Lieutenant, sors nous de là.

Le lieutenant se relève et s'écarte d'eux. Il se faufile entre des murs pour éviter qu'une balle lui atterrisse dessus puis lance une grenade dans un barrage où se trouvent quatre soldats ennemis. Il avance lentement mais toujours en ayant son arme à la main et de tirer sur tous les soldats qui s'approchent de lui.

Le commandant et les cinq autres soldats se refugient derrière un mur en continuant à riposter aux tires des terroristes mais une grenade leur projette hors de leur emplacement.

Le commandant les demande:

- Êtes-vous toujours en un seul morceau?
- Oui mon commandant, tout va bien pour l'instant. Répond l'un d'eux.

Heureusement pour eux, ils avaient sauté à temps juste avant l'arrivée de la grenade.

Les soldats terroristes avancent de plus en plus avec des armes lourdes mais les soldats sénégalais ripostent de leur mieux en se planquant derrière des murs qui se détruisent sous les balles des terroristes.

L'un des sénégalais se fait toucher et on interpelle le commandant:

- Commandant, Ibou est touché.
- Mettez le derrière et...

Les paroles du commandant fut coupée par une explosion devant eux. Le commandant s'écrie:

- Repliez-vous et portez-le.
- Il est mort commandant. Répond le soldat.
- Merde! Dit le commandant.

Ils n'arrivent pas à se replier à cause des balles qui atterrissent par derrière mais continue à répondre aux tirs de l'ennemi avantagé par une supériorité numérique et d'armes plus lourdes. L'un d'eux dit:

- Putain, ils sont trop nombreux.

Le lieutenant réussit à monter dans une voiture et le conduit tout en tirant par la fenêtre jusqu'à l'emplacement de son équipage. Le commandant dit:

- Prenez le corps et montez vite.
Lui et un des soldats se mettent devant et couvrent ceux qui entre en premier dans la voiture tout en tirent sur les terroristes qui avancent. Les quatre autres soldats rentrent dans la voiture en tenant le cadavre. Le soldat qui est à côté du commandant reçoit une balle dans le genou gauche et n'arrive plus à marcher correctement. Le commandant l'aide à se relever et avec les autres qui les couvrent, ils réussissent tous à monter dans la voiture.

Le commandant dit au lieutenant:

- Vite la commande.

Le lieutenant sort la commande de sa poche et appuie sur le bouton rouge. Tous les bombes qu'ils avaient placés, explosent tuant ainsi de nombreux soldats terroristes et détruisent beaucoup de matériaux.

Ils réussissent à sortir du camp mais sont poursuivis par trois voitures terroristes. Les soldats ennemis les envoient des roquettes et des balles de tous genres. Après quelques minutes d'échanges de tirs, leur voiture prend feu par derrière. Le commandant dit:

- Putain, la voiture prend feu. Fais vite lieutenant.
- Je fais ce que je peux. Répond le lieutenant.

Un des soldats sénégalais reçoit une balle sur le côté gauche. Un autre dit au commandant:

- Commandant, Malaw est touché.
- Vite, le bazooka.

Le soldat prend un bazooka et tire sur la voiture de devant. Celle-ci s'explose en virant vers la gauche. Le soldat dit:

- Les deux autres ne nous lâchent pas commandant.
- Continuez à tirer. Répond le commandant.

La voiture passe sur des rochers puis se mit à rebondir et il devient difficile de tirer avec un bazooka dans ces conditions.

Le commandant réussit à toucher la roue droite d'une des voitures qui dévie lui aussi à gauche, tombe sur une zone de montage puis heurte un arbre et s'explose. Les soldats de l'autre voiture qui reste, amplifient leurs tirs avec des lances roquettes, des mitrailleurs, des A52.

L'un des soldats sénégalais dit:

- La voiture va exploser commandant.
- Tourne à droite lieutenant, je vais sauter. Dit le commandant.

Le lieutenant tourne à droite et il saute avec un bazooka sans que les terroristes le voient. Après que ces derniers passent, il se positionne par derrière et les tire par son bazooka. La dernière voiture des terroristes explose.
Le lieutenant ordonne aux trois soldats:

- Vite sautez. Et ne laissez pas le cadavre et le blessé dans la voiture.

Ils sortent tous de la voiture qui avance jusqu'à heurter un arbre puis explose.

Le commandant les rejoint. Ensemble, ils se penchent sur le blessé.

Le commandant dit:

- Vite, il faut extraire la balle.

L'un des soldats qui s'y connait le mieux en médecine enfonce sa main dans la plaie. Le blessé se mit à crier. Ils le tiennent et le soldat réussit à extraire la balle puis il dit:

- Commandant, la balle a touché les reins.
- Va-t-il s'en sortir ? Demande le commandant.
- Non, je ne pense pas. Il perd beaucoup de sang et risque de mourir d'ici trente minutes si on ne l'emmène pas tout de suite à l'hôpital. Répond le soldat.
- Putain, il n'y a pas d'hôpital ici. Essayez d'arrêter le sang. Dit le commandant.

Beaucoup de sang sort de la plaie du blessé, les soldats essayent de l'arrêter de leur mieux. Tout d'un coup, ils n'entendent plus les gémissements du blessé.

Le lieutenant dit:

- Il est mort, commandant.

Ils arrêtent tous de le tenir et le regardent. Le soldat, Malaw, est effectivement mort. Le commandant lui ferme les yeux.

Après quelques minutes de silences, le commandant dit:

- Trouvons un moyen de contacter le général.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant