Chapitre 48

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Moustapha a enfin reconnue ce fameux ministre espion des terroristes et la révèle à son commandant. Ce dernier lui répond :

- Es-tu sûr que c’est lui ?
- Oui, j’en suis sûr mon commandant. Répond Moustapha.

Le commandant reste une minute sans parler. Moustapha lui lance des allo pour vérifier s’il est toujours là. Le commandant réagit et lui dit :

- Je suis là, c’est juste que je suis un peu choqué.
- Moi aussi mon commandant, ça m’a un peu surpris. Répond Moustapha.
- Je vais décrocher, nous en reparlerons peut-être après.
- D’accord mon commandant!

Ils décrochent leurs téléphones et Moustapha retourne parler avec sa mère.

La situation devient critique. La vie devient difficile au pays, ceux qui le peuvent l’ont quitté pour se réfugier ailleurs. La plupart des gens ne sort plus. Des boutiquiers, des vendeurs au marchés, des ouvriers ont tous fermé leurs places. Certains pays commencent à éviter les vols vers le Sénégal. L’ONU a envoyé quelques troupes armées pour soutenir le pays. Beaucoup d’autres pays occidentaux décident eux aussi de contribuer dans cette lutte.

Trois jours ont passés et la situation est toujours pareille. Le vrai président est sorti de l’hôpital et a repris service. Quand on lui a fait un compte rendu de tous les faits, il est resté immobile pendant trois minutes. Le premier ministre lui ajoute que le peuple s’est aussi pour la France. Tout à coup, il crie :

- Comment cela est-il possible ?
- En fait, c’est possible. Répond le premier ministre.

Le président regarde quelques dossiers qu’il a sur ses mains et dit en se tenant la tête :

- Laissez-moi un peu me reposer, j’ai encore mal à la tête.

Il marche doucement vers sa chambre et ferme la porte à clé. Les autres se dispersent et les gardes corps s’installent à leur poste pour toutes leurs durées de services.

Beaucoup de pays occidentaux s’engage pour soutenir le Sénégal mais au cœur des discussions, ils ne parlent que de projets et d’exploitations. Au lendemain de sa sortie de l’hôpital, le président appelle son premier ministre pour lui parler. Il lui dit :

- Je suis désespéré. Je ne sais plus que faire. Actuellement, je n’ai aucune stratégie pour contrer les terroristes.
- Il n’existe pas de stratégie gagnant, il n’existe que l’espoir de gagner. Il nous faut juste gagner cet espoir et nous ferons le nécessaire pour réussir. Répond le premier ministre.

Le président reste silencieux pendant quelques secondes et se met à penser ce que le premier ministre lui vient de dire. Il dit:

- Ces terroristes vont nous prendre le dessus et il n’y a aucun espoir là-dessus.
- Tant qu’on se tient encore debout, il y’a de l’espoir. Dit le premier ministre.

Le président reste muet sur ces paroles et ne se contente qu’à remuer la tête de haut en bas.

Manir envoie quelques uns de son armée au nord de Dakar. Les radars du camp de bataillon des commandos de Thiès les détectent. Une grande alerte se fait déclencher. Le général Ndiaye reste une heure à réfléchir. Il se joignit à la salle de commande avec le lieutenant Mbaye et le colonel Diop. Ils discutent sur la meilleure stratégie pour combattre cet escadron ennemi qui vient de pénétrer la capitale. Le général pense que c’est une nouvelle piège parce qu’il s’est que Manir est conscient qu’il ne peut accéder dans cette localité sans être détecté grâce aux émissions électromagnétiques.

Il décide finalement d’envoyer douze commandos dans le refuge des terroristes mais que ces commandos se mettent dans des voitures policiers et qu’ils aillent l’air de faire des patrouilles. La poste de police la plus proche du camp les prêtent des voitures. Ils font appel à la Base militaire de Ouakam pour se préparer à des soutiens aériens.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant